Stéphane Dalmat : « Si j’avais eu envie de me surpasser, j’aurais pu être dans les 20-30 meilleurs joueurs du monde »
Dans le MS Show, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Stéphane Dalmat, a expliqué son après football, lui qui a beaucoup fait la fête.
« Tous les footballeurs ont un moment de dépression de leur carrière. Je n’avais plus envie de jouer à la fin, j’avais envie de me déconnecter de tout ça, de partir en voyage, de faire ma vie, de sortir… Malheureusement, je n’avais pas de femme, pas d’enfant. Quand tu arrêtes ta carrière, tu te retrouves tout seul. Après, il y a plein de personnes qui disent qu’après le foot, le téléphone ne sonne plus, qu’on n’est plus sollicité… Mais ça, je n’en avais rien à foutre. Je suis quelqu’un à la base de très solitaire. Je dois avoir deux ou trois potes dans le football, c’est tout ».
Il raconta cependant une anecdote fausse sur ce qui s’est raconté.
« Après, il y a des choses qui ont été déformées. C’était dans Le Parisien, on disait que je me réveillais au Champagne… Quand j’ai lu l’article, je me suis dit que non, le mec n’avait pas mis ça… Il avait déformé beaucoup de choses. Mais non, tu me vois, moi, picoler toute la journée, au Champagne, et à ne voir personne, dormir ?! Et tous les jours comme ça ?! Il faut être taré… Par contre oui, je sortais, beaucoup même. Ça a été une année et demie difficile. A un moment, oui, il fallait que j’arrête, sinon on allait me retrouver dans un caniveau… »
Avec du recul, comment juge t-il sa carrière ?
« Déjà, je suis fier de ce que j’ai fait. Il y a beaucoup de personne qui disent que je suis un talent gâché, un éternel espoir, etc… Mais je n’aurais jamais imaginé faire ce que j’ai fait. Alors, c’est vrai que si j’avais eu peut-être un autre état d’esprit face à certaines situations, si j’avais été aussi un peu plus sérieux, et enfin si j’avais eu la mentalité d’un Champion, de quelqu’un qui a envie de se surpasser, j’aurais pu être dans les 20-30 meilleurs joueurs du monde. Je n’ai pas été formaté pour le football, puisque je n’ai pas fait de centre de formation ».