De nombreux journalistes réagissent à la rétrogradation des Girondins de Bordeaux en National

    Plusieurs journalistes ont donné leur ressenti à l’annonce de l’officialisation de la rétrogradation des Girondins de Bordeaux en National.

    A commencer par Nicolas Morin, journaliste pour France 3 Nouvelle Aquitaine.

    « M6 et Jean-Louis Triaud ne sont pas exempts de tout reproche mais eux ne faisaient pas venir la viande des Etats-Unis pour un dîner, et ne se faisaient pas rembourser des week-ends de « scouting » en Espagne à 15000€ comme DaGrosa and Co ».

    Antoine Huot, journaliste à 20 minutes, s’est lui montré nostalgique.

    « Ça avait commencé deux trois ans avant, mais cette soirée de mai 1999, à attendre les joueurs jusqu’à 3h du mat dans un Lescure bondé, avait fini par transformer le drôle de 10 ans en un amoureux fou de ce club. On reviendra Girondins, peu importe le temps que ça prendra ».

    Julien Chaput, journaliste beIN Sports,

    « Incroyable que ce club en soit arrivé là… Tristesse infinie ! J’étais fan quand j’étais petit, je pense à tous les fans d’aujourd’hui ! Quand on voit Nancy, Sochaux, Bordeaux, Le Mans, Dijon, Valenciennes, Nîmes… Tous en National…La gestion des clubs Français est cata… ».

     

    Victor Gascouat, journaliste France 3 Aquitaine, était également nostalgique, se projetant vers l’avenir.

    « Tristesse infinie de voir sombrer une telle institution… Pensée émue aux salariés, aux supporters, aux amoureux de foot. Le club de Giresse, Zidane, Pauleta, Gourcuff renaîtra ».

    Julien Bée, journaliste Forever, fit part du côté historique de cette rétrogradation.

    « LES GIRONDINS VIVENT LA PIRE PÉRIODE DE LEUR HISTOIRE ! En acceptant la sanction ce jour, le club se retrouve donc, quoi qu’il arrive dans la pire période sportive de son histoire ! Jamais le club n’a joué dans une telle division depuis sa création et l’obtention de son statut professionnel à la fin des années 30 ! C’est un cataclysme… je n’ai plus de mot… je suis anéanti ! Mon cœur et mon âme seront toujours Marine et Blanc ! ».

    Jean-Pierre Dorian, directeur de la rédaction chez Sud Ouest, a signé un édito dans l’édition du jour. En voici un extrait.

    « De trophées et de joies sportives, voilà longtemps qu’il n’est plus question aux Girondins. Dans ce monde de business, tout est parti en vrille avant même la vente par M6 à GAPC, en 2018. Depuis, la dégringolade s’est accélérée. Et la cavalerie pratiquée par Gérard Lopez depuis son arrivée il y a trois ans n’a fait que précipiter une chute inéluctable, sous l’œil indifférent d’un football français de clubs en crise permanente, puisqu’en manque d’argent, le nerf de cette guerre-là, perdu par le club au Scapulaire ».