Pierre Hurmic : « Le président, encore en exercice, sacrifie ce qui fait l’essence même du FCGB, et son meilleur ancrage local »

    (Photo by Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon Sport

    Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, voulait tout faire pour aider et sauver le club, ainsi que le centre de formation. Malheureusement, rien ne tout ça s’est réellement passé. Et même pire, au fil des annonces, Gérard Lopez a presque fait systématiquement l’inverse de ce qu’il souhaitait, à notre grand désarroi. Sur France 3 Nouvelle Aquitaine, le maire s’est exprimé

    « C’est de la consternation. C’est une décision soudaine autant que personnelle de Gérard Lopez. Il y a eu des choix de gestion hasardeux qui ont amené en trois saisons notre club qui évoluait dans l’élite de la L1 au niveau amateur, en N2. Je regrette la disparition du centre de formation et malheureusement je présage des conséquences funestes. Le président, encore en exercice, sacrifie ce qui fait l’essence même du FCGB, et son meilleur ancrage local ».

    Un nouveau plan social risque d’avoir lieu dans les jours à venir, concernant les 90 salariés de l’administratif.

    « Pourtant, des multiples contacts que j’ai depuis plusieurs jours me confirment que d’autres options étaient et seraient encore possibles pour sauver le club. Elles doivent pouvoir être présentées au Tribunal de commerce puis aux instances de régulation du football français. En précipitant la chute du club, cette décision laisse dans le désarroi salariés, joueurs, jeunes en formation, et tant de supporters fidèles. Si la gouvernance actuelle n’a plus le ressort, les moyens, l’envie de défendre avec énergie la survie de notre club centenaire, patrimoine commun de notre territoire, alors, elle doit en tirer toutes les conséquences ».