Pour Ouest France, Élie Baup, l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux entre 1997 et 2003, s’est exprimé sur la situation actuelle du Club au Scapulaire.

« Il n’y a pas de mot. C’est quelque chose d’incompréhensible. Voir une dégringolade comme ça d’un club mythique et historique, c’est très dur pour ceux qui sont Girondins dans l’esprit. Les cauchemars sont successifs […] Cette situation, ce n’est pas le fruit du hasard. Le football devient un business de fou, où ça parle d’actionnariat, de valorisation des joueurs, d’achats, ventes. Il n’y a plus cette notion un peu latine de défense de l’identité de la ville, du club. Le club y perd ».

Dans L’Equipe, Alain Roche a également commenté la perte du statut professionnel.

« Il faudra partir avec une nouvelle équipe dirigeante. Il y a des exemples de clubs qui se sont relevés, comme Strasbourg, mais je ne sais pas si on en a la capacité. Je pense que ça passera par des locaux et de la solidarité, à condition de ne pas descendre plus bas. »

Toujours dans le quotidien sportif, c’est Benoit Trémoulinas qui se livra.

« On est tristes, on va vivre des jours sombres, peut-être même des années. Mais le club reviendra au plus haut niveau, j’en suis persuadé. Bordeaux est un grand club, un monument qui a marqué l’histoire du football français, et le redeviendra »