Un plan de redressement à 25M€ pour les Girondins de Bordeaux, de quoi faire fuir certains repreneurs ?

    Comme vous le savez et comme nous l’avons relayé en cette fin de journée, plusieurs réunions se sont déroulées à la Mairie de Bordeaux ce mercredi 31 Juillet. L’avenir des Girondins de Bordeaux était bien entendu au centre des attentions.

    Depuis que le Tribunal de Commerce a validé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, Gérard Lopez a laissé entendre qu’il allait passer la main d’ici l’automne. Plusieurs investisseurs seraient intéressés par le projet bordelais, surtout depuis le gel des dettes et l’allègement de la masse salariale avec la perte du statut pro et donc la rupture de tous les contrats. Selon France Bleu Gironde, certains noms connus étaient présents à la réunion de l’après-midi comme Santiago Cucci, investisseur qui s’était manifesté il y a quelques mois. Il y avait également Pascal Rigo, actionnaire au Paris FC et qui avait postulé en 2021, lors de la vente des américains de King Street. Les noms de Bruno Fievet et Patrice Pichet ont aussi été cités. Pour rappel, Fenway Sports Group serait également toujours dans le coup.

    Mais il n’y avait pas que des repreneurs autour de la table puisque Didier Poulmaire était présent. Il est avocat spécialiste des rachats de clubs et avait œuvré pour Sochaux la saison passée. Celui qui a également été l’avocat de Laure Manaudou, ou qui a conseillé Franck McCourt pour le rachat de l’Olympique de Marseille, était invité par Pierre Hurmic afin de trouver des solutions. L’un des plus  gros enjeu de cette réunion était le montant à rassembler pour le plan de redressement du club. Jusqu’à ce jour, une seule somme avait été dévoilée, celle du budget sur la saison de National. Il est de 4 millions d’euros, ce qui situerait les bordelais dans le ventre mou par rapport aux autres budgets.

    Autres montants évoqués et annoncé dans L’Equipe, ceux du plan de redressement et de la reconstruction d’un centre de formation depuis la perte de ce dernier. Il faudrait 15 M€ pour ce redressement du club, dont 8M€ pour le plan social massif. Enfin reste la somme d’environ 6M€ pour le centre de formation. Ces 25M€ pourraient faire réfléchir plusieurs potentiels repreneurs, à la veille d’un passage crucial devant la DNCG fédérale qui pourrait nous valider en national ou nous rétrograder en National 2. Selon Emery Taisne, ce montant aurait « glacé l’assistance »