Frédéric Roux : “Aujourd’hui, ça se joue dans les tribunaux, et je trouve ça calamiteux, je trouve ça dramatique. C’est un club mythique, légendaire”

    Photo : JP Belzit / Icon Sport

    Chez Farid Rouas, l’ancien gardien des Girondins de Bordeaux, Frédéric Roux, espère que le Club au Scapulaire aura la chance dans les prochains mois de revenir.

    « J’espère qu’on donnera la chance aux Girondins de Bordeaux de remonter dans les divisions supérieures. Il faut que ce club ait au moins cette chance sur le terrain de remonter dans la hiérarchie. Aujourd’hui, ça se joue dans les tribunaux, ça se joue en-dehors du terrain, et je trouve ça calamiteux, je trouve ça dramatique. Et tout ça de la faute d’un personnage. Aujourd’hui, les premiers responsables sont effectivement les personnes qui lui ont donné la clé de ce club-là. Mais pendant deux ou trois ans, il a été à la tête du club, et il n’a fait que des mauvais choix. Il n’a pris que des mauvaises décisions. Le club en paye le prix fort. Les premiers, ce sont les salariés, ce sont les joueurs, bien évidemment. Ainsi que les supporters ! Parce que les Girondins de Bordeaux, ce sont les supporters. C’est un club ultra populaire. C’est un club mythique, légendaire. Il fait partie du patrimoine français. Aujourd’hui, il est proche de disparaitre. Il faut bien que les gens prennent conscience de ça ».

    Et si c’était en National ?

    « Si ça repart en National, tant mieux, c’est un moindre mal. Maintenant, il va falloir du temps. Ce n’est pas parce qu’on s’appelle les Girondins de Bordeaux, qu’en National on va monter automatiquement. Ça, c’est faux. Il suffit de voir Nancy qui depuis plusieurs saisons essaie de remonter et n’y arrive pas. Le National a quand même un très haut niveau aujourd’hui. Des grands clubs font partie de ce National, la rivalité va être très importante, la compétition va être très difficile. J’espère que les dirigeants, les joueurs et le staff des Girondins, ne vont pas se dire que ça va être un championnat facile, parce qu’ils se mettent de suite le doigt dans l’œil ».

    Retranscription Girondins4Ever

     

     

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