Albert Riera : « Je sais ce que ça fait de quitter le club quand on est au sommet. Je ne répéterai pas cette erreur »
L’ancien entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, s’est exprimé après la défaite de son équipe, Celje, en qualification pour la Ligue des Champions (5-0). Il préféra parler d’avenir, et donc de sa saison à venir.
« Je veux parler de l’avenir. Sur la façon d’avancer. Nous voulons gagner à nouveau le titre, si vous le gagnez une fois, quelqu’un peut dire que c’est une coïncidence, quand vous le gagnez deux fois, vous devenez une référence pour tout le monde. Notre objectif est également de mettre Celje sur la carte européenne. Et nous voulons le faire ensemble, il est très important que nous ayons les mêmes points de vue avec la direction du club. Si je n’obtiens pas les résultats que ce club mérite, je serai le premier à partir. Mais j’ai signé un contrat de deux ans, si nous réussissons, j’espère que nous coopérerons encore plus longtemps. Maintenant, je sais ce que ça fait de quitter le club quand on est au sommet. Je ne répéterai pas cette erreur ».
Puis, il fut questionné sur l’avenir de son ancien joueur en Gironde, Žan Vipotnik, désormais libre de tout contrat.
« Vous me posez des questions sur les renforts, mais vous savez que nous avons trop de footballeurs. Il est impossible de s’entraîner à 32 joueurs. Je suis rentré à la maison, c’est ma maison et je veux l’aménager à ma façon. Je prendrai des décisions rapidement. Nous avons un déficit sur les flancs et sur d’autres positions, nous avons trop de joueurs. J’ai beaucoup de travail devant moi, tout le monde ne voit que le résultat et le pitch, mais derrière il y a un processus exigeant. Je me souviens, l’année dernière, il y avait 27 joueurs à Celje, ce qui est trop. J’ai dû prendre des décisions rapides, ce qui est difficile, mais c’est mon travail. Maintenant, nous sommes 32 joueurs. Je sais comment résoudre la situation et je sais qui va rester et qui va partir. Mais je dirai moi-même tout ouvertement à chaque joueur, ils n’apprendront cela de personne d’autre. C’est ma tâche, c’est ma décision ».