[Anniversaires] Ces anciens Girondins célèbrent leurs anniversaires ce 21 Août
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de deux personnes passées par les Girondins de Bordeaux : Bernard Zénier et Nambatingue Toko. Bernard célèbre ses 67 ans tandis que Nambatingue souffle ses 72 bougies. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro.
Bernard Zénier
- Bernard Zénier, milieu offensif gauche, au club entre 1983 et 1984, 30 matchs et 4 buts (25 en championnat, 2 en Coupe d’Europe et 3 en Coupe de France).
Après des débuts à Florange, où son père, ancien professionnel, était devenu responsable des installations, Bernard Zénier rejoignit en 1974 le FC Metz. Il s’y fit rapidement un prénom et connut l’honneur de porter le maillot de l’équipe de France à l’âge de 20 ans, lors d’un France-RFA en 1977.
Bien que marié avec la fille de Carlo Molinari, président historique du club messin, il signa à l’AS Nancy-Lorraine en 1978. Mais une fracture de la jambe lors de la saison 79-80 ralentit sa progression.
En fin de contrat en juin 1983, il rejoignit les Girondins de Bordeaux, de préférence au Paris SG qui lui faisait également une cour assidue.
Arrivé dans un club très ambitieux, il parvint, lors de la première partie de saison, à se faire une place dans l’attaque bordelaise, aux côtés de Lacombe et de Müller. En balance avec Antoine Martinez ou Michel Audrain, il ne joua plus que les utilités durant la seconde partie de la saison. Au final, il disputa 27 matches et inscrivit 4 buts qui contribuèrent néanmoins à l’obtention du deuxième titre de l’histoire des Girondins.
Mais en apprenant que les dirigeants bordelais étaient sur le point de recruter la révélation de l’Euro 84, le Portugais Fernando Chalana, il décida de quitter Bordeaux pour rejoindre Marseille, malgré l’année de contrat qu’il lui restait.
Après deux saisons sur la Canebière, il retrouva le FC Metz où il termina sa carrière.
Nambatingue Toko
- Nambatingue Toko, attaquant, au club entre Juillet et Octobre 1978, 9 matchs et 1 but en championnat.
Découvrant le football dans les rues de N’Djaména, Nambatingue Toko fut repéré par un coopérant français, supporter du FC Grenoble. Les dirigeants isérois le firent venir en décembre 1973. Mais paralysé par le froid hivernal de l’Isère, il rejoignit l’US Albi (D3) où il termina deuxième meilleur buteur du groupe Sud. Lors d’une rencontre face à la réserve de l’OGC Nice, il brilla de mille feux et signa en 1976 sur la Côte d’Azur. Il y accomplit des prestations remarquées. Mais l’éviction de l’entraîneur Vlatko Markovic remit en question sa place de titulaire au sein de l’équipe azuréenne.
Alerté par cette situation, Didier Couécou vint aux nouvelles. Et durant l’été 1978, le Tchadien accepta le challenge proposé par Claude Bez, le nouveau président des Girondins de Bordeaux. Mais au bout de 3 mois, en octobre, il demanda à quitter le club, ne parvenant pas à s’adapter au système de jeu et aux méthodes de Luis Carniglia. Il n’attendit pas longtemps avant de trouver un nouveau point de chute, sous la forme d’un prêt : le RC Strasbourg.
Il participa modestement (17 matches – 1 but) à l’obtention du titre de champion de France sous les couleurs du Racing. A la fin de la saison 1978-1979, bien qu’encore sous contrat avec Bordeaux, il refusa de retourner en Gironde et atterrit à Valenciennes, à nouveau sous la forme d’un prêt. Mais ce fut surtout sous le maillot du PSG qu’il se mit en évidence.