Laurent Brun : “C’est un projet très sérieux, je l’ai eu entre les mains depuis dix ans”
Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun, s’est exprimé sur “Girondins Socios”, l’association visant à rentrer au capital des Girondins de Bordeaux.
« Ce projet s’appelait au départ ‘Renouveau Girondins’. C’est un projet dont j’ai eu vent depuis une dizaine d’années. Je l’ai suivi, je l’ai même relayé médiatiquement à l’époque, parce que c’était assez nouveau, notamment à Bordeaux, même si ça paraissait être un modèle très peu adaptable aux Girondins. C’est un projet très sérieux, je l’ai eu entre les mains depuis dix ans, et ça s’est fait comme ça dans le cadre de mon travail. Christian Alvarez a vraiment mis au monde ce projet, il l’a modifié depuis plusieurs années, l’a proposé aux différents propriétaires et actionnaires… J’avais même à l’époque consacré une double page à ce projet dans un bouquin que j’avais co-écrit […] Il y a des noms sur des fonctions chez eux, il y a un projet établi, il y a plusieurs secteurs d’activité qui sont très clairs. Je ne sais pas s’ils sont viables, ça peut l’être. Pour les autres projets, je n’en ai pas vraiment eu connaissance, c’est un peu anonyme. C’est dommage qu’on ne sache pas exactement qui est derrière tout ça. Peut-être qu’ils sont très bons aussi. En tout cas, ça a le mérite de faire cogiter les gens. Après, j’ai peur qu’on ait du tout et du n’importe quoi. Evidemment, que les gens non sérieux s’abstiennent, comme les projets d’opportunisme qui pourraient me faire un peu peur ».
Puis, il évoqua la rumeur de la présence, encore, du Fenway Sports Group.
« On reparle aussi de Fenway, ça avait l’air sérieux. On dit ‘ces gens-là, qu’est-ce qu’ils viendraient faire en National 2 ?’. Attention, il ne faut juste pas oublier une chose, c’est que Bordeaux, c’est un label, une marque mondiale, comme Paris peut l’être. Bordeaux, ne serait-ce que par le prestige de son vignoble, c’est quelque chose qui ne laisse pas indifférent. Donc peut-être que ça vaut le coup pour quelqu’un qui a les reins solides, d’investir et de se dire ‘ok, ça va prendre, 5, 6, 7, 8 ans peut-être, mais ça peut être une solution, et ce sera un pari sur l’avenir pour capitaliser car Bordeaux est quand même un label’. Après, ça ne fait pas tout ».