Luc Davaillon (Poitiers) : « Tout ce qui se passe en tribunes, ce qui entoure le match, ce n’est pas ce qui fait courir plus vite ou moins vite »

    Dans une interview qu’il nous a accordé, l’entraineur du Stade Poitevin, Luc Davaillon, a évoqué l’effectif incertain des Girondins de Bordeaux, qu’il doit affronter avec son club samedi.

    « C’est d’ailleurs pour ça que je pense que la plus grosse des bêtises à faire, serait de se focaliser sur le fait de savoir quelle équipe jouera contre nous samedi… Je sais juste qu’on doit se concentrer sur nous, parce qu’on n’a aucune idée d’où, de quels joueurs joueront, de quels joueurs joueront en National 3 ou 2… Bien sûr qu’on regardera, on va bien sûr regarder un petit peu comment se passe la semaine du côté de Bordeaux, mais malgré tout je pense qu’on doit vraiment se focaliser sur notre préparation, et la performance que l’on devra livrer. La seule incertitude maintenant, c’est le terrain, puisque je ne sais pas encore où on jouera. Mais une fois qu’on saura là où l’on joue, on sera prêts pour venir à Bordeaux samedi ».

    Mais évidemment, devant le peu de préparation physique et collective, il y aura des évidences au niveau stratégique, comme un gros pressing d’entrée.

    « Vous le dites vous-mêmes, ce sont des choses qui paraissent évidentes. Bien sûr qu’on va essayer de mettre beaucoup de rythme. Mais le fait est que de parler des faiblesses de Bordeaux dans notre préparation de match, à mon avis, ça peut être contreproductif. Quelle que soit l’équipe qui va être alignée samedi, ce sera de bons joueurs de foot, des joueurs capables d’évoluer à ce niveau-là, qui sont capables de marquer des buts et de bien défendre. Je pense que de croire qu’on aura une équipe affaiblie contre nous samedi, ça peut nous empêcher de bien nous préparer. On ne sera pas du tout dans cette optique-là ».

    Enfin, en ce milieu de semaine, on ne sait pas encore dans quelles conditions se jouera le match, même si cela semble être Sainte-Germaine au niveau du stade.

    « J’ai envie de vous dire que ce qu’il y a autour du terrain, ça nous importe peu. Que ce soit un grand stade ou un petit stade, les dimensions du terrain sont presque les mêmes. Je pense que le terrain du stade Sainte-Germaine est un grand terrain aussi, en termes de superficie… C’est tout ce qui nous importe. En tout cas, si on joue au Matmut, on jouera sur une bonne pelouse, c’est vraiment le plus important. Après, tout ce qui se passe en tribunes, ce qui entoure le match, ce n’est vraiment pas quelque chose qui nous importe. Ce n’est pas ce qui fait courir plus vite ou moins vite (rires) ».