Nicolas Paolorsi : « Dans le contrat qu’il a signé, il a dit ‘je m’assoies sur mes 38 millions’, mais il a mis une clause de retour à meilleure fortune »
Dans Rothen S’enflamme sur RMC, Nicolas Paolorsi journaliste RMC qui couvre les bordelais, s’est exprimé sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux qui se retrouvent aujourd’hui dans le championnat de National 2. Il est revenu sur le redressement judiciaire du club.
« Sur cette période de redressement judiciaire, il va y avoir une phase d’observation, une phase d’observation. C’est comme ça que le mandataire du Tribunal de Commerce l’appelle. Ça va durer six mois ou douze mois. Pendant cette phase-là, tu as des créanciers des Girondins qui peuvent abandonner leurs créances. La Métropole bordelaise par exemple, je crois que la dette est à peu près de 20 millions d’euros pour le loyer du stade, elle peut dire ‘on supprime cette créance-là’. Gérard Lopez a 38 millions d’euros de créances au club, pour l’instant il a fait le choix d’abandonner cette créance-là. Ça veut dire que tu vas peut-être résorber ta dette comme ça. Et on saura dans six mois ou dans douze mois, où en est le club. S’il n’attend pas ça Lopez ? Dans le contrat qu’il a signé, il a dit ‘je m’assoies sur mes 38 millions’, mais il a mis une clause de retour à meilleure fortune. »
Puis on lui a demandé si les gens étaient vraiment contre Gérard Lopez :
« Si personne ne lui dit rien à part les supporters ? Franchement si, les salariés aussi. Je t’assure que les salariés font des appels du pied de dingue, tu le sais. Les supporters… Mais même nous les médias ! Il a quelques contacts avec des journalistes très probablement, parce qu’il a des canaux de communication. Mais je peux vous dire que certains médias avec qui il est un peu en froid, il ne répond pas. Je n’ai plus d’échanges avec Gérard Lopez depuis très longtemps. »
Retranscription Girondins4Ever