Stéphane Martin : « J’espère que le processus de parrainages permettra d’ouvrir le débat et qu’on ne va pas se retrouver avec seulement trois candidats pour trois postes d’administrateurs indépendants »

    Sur La Chaine L’Equipe, l’ancien Président des Girondins de Bordeaux, Stéphane Martin, qui ambitionne un siège réservé aux indépendants au conseil d’administration de la Ligue, est revenu sur le processus de parrainages pour y accéder, qui peut paraitre complexe.

    « On ne peut pas nier les difficultés du foot français, et se poser la question de savoir si ça aurait pu être fait différemment me parait sain. Et encore une fois, à la fin la conclusion sera peut-être que les choses ont été bien faites. Mais j’espère que le processus de parrainages permettra d’ouvrir le débat et qu’on ne va pas se retrouver avec seulement trois candidats pour trois postes d’administrateurs indépendants. Car là, pour le coup, par définition, il n’y aurait pas vraiment de débats, et ce serait dommage dans la situation actuelle […] Si c’est une élection pipée ? Pipée, non… C’est compliqué, je n’irai pas jusqu’à dire ça. A la fin des fins, c’est le conseil d’administration qui propose un candidat, qui est validé en AG. En AG, les clubs ont 90% des voix, et les familles environ 2% par famille. C’est quand même les clubs qui décident, et l’étape préliminaire c’est le parrainage. Finalement, c’est là où c’est un peu bizarre. Il y a cette première étape qui est indispensable, mais les personnes qui donnent les parrainages sont les mêmes que celles qui votent… Après, ce que je trouverais dommage, et je ne fais pas de procès d’intention, ce serait de limiter le nombre de candidats à trois. Sachant en plus qu’il y a le candidat de la FFF – c’est dans leurs statuts – donc il y a un poste qui n’est pas réellement à pourvoir. Finalement, on se retrouve avec deux postes d’administrateurs indépendants ouverts au vote. Je trouverais ça dommage de ne pas donner les parrainages parce que finalement, après, il y a le vote. Donc on peut juste ouvrir le débat, en faisant une vraie élection, et ensuite les clubs à 90% ont quand même la main pour choisir le président ».

    Retranscription Girondins4Ever