Pierre Hurmic : « Je lui demande aussi de faire preuve d’ouverture vis-à-vis de ces investisseurs potentiels »
Sur Radio Mérignac, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, s’est exprimé sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux.
« Il faut tous se mobiliser pour sauver ce club, que tout le monde joue sa partition, que ce soit les collectivités territoriales, la Métropole qui est très mobilisée, la ville de Bordeaux également… Il faut que nous nous retroussions les manches pour faire ce qui est en nos possibilités. On ne fait pas de miracle, mais il faut faire ce qui est en nos possibilités pour sauver ce club des Girondins ».
Puis, Pierre Hurmic expliqua que les prochains matches des Girondins auront certainement lieu au Matmut Atlantique.
« Je suis assez optimiste, parce qu’on s’active beaucoup pour que ce soit possible. Après, il y a des conditions matérielles à discuter, à négocier, naturellement. Mais je pense que ça se fera. Le stade Sainte-Germaine n’était qu’une solution de repli, d’urgence. Maintenant, on peut essayer de voir une solution plus pérenne ».
Ensuite, il fut invité à réagir au communiqué de Gérard Lopez, semblant le viser lui ou certains élus, ainsi que potentiellement Bruno Fievet, qui aurait justement les faveurs du maitre.
« C’est une situation dans laquelle il faut être ouverts. Il y a d’autres investisseurs qui se présentent, il ne faut pas leur fermer la porte. Il faut s’assurer qu’effectivement ils ont les moyens de pouvoir investir dans le club, mais il ne faut pas d’emblée fermer la porte à des nouvelles sources de financement pour les clubs. Je lui demande aussi de faire preuve d’ouverture vis-à-vis de ces investisseurs potentiels ».
Appelle t-il au départ de Gérard Lopez ?
« Je le redis, je pense que la question dépasse, et de loin, la personne de Monsieur Lopez. Pour le moment, il est propriétaire du club. C’est difficile de dire qu’on ne veut plus du propriétaire du club. Ce que je dis, c’est que la gravité de la situation dépasse de loin la personnalité de Gérard Lopez. C’est le modèle économique et financier qui est en crise. Remplacer Gérard Lopez par un Gérard Lopez bis, comme on a remplacé dans le passé DaGrosa et Longuépée et d’autres, ça n’a pas réglé le problème. C’est le modèle qui est en crise, et il faut aller au-delà du slogan ‘Lopez dégage’, peut-être un peu trop réducteur ».