Pour 20 minutes, l’ancien maire de Bordeaux, Nicolas Florian, élu de l’opposition également, s’est exprimé sur la situation des Girondins de Bordeaux, estimant que les politiques avaient failli ces dernières années. « Il y a eu une carence de l’action politique et publique autour de ce club, il faut que le politique reprenne la main, enchaîne Nicolas Florian. On appelle de nos vœux un tour de table pour dresser des pistes sur l’avenir du club. »

Pour autant, il ne demande pas le départ de Gérard Lopez sur immédiatement.

« J’ai vu le maire de Bordeaux à côté de banderoles « Lopez, dégage ». S’il veut le faire dégager, qu’il le lui dise, et qu’il prenne les mesures : avec sa collègue présidente de la métropole, il suffit de réclamer immédiatement les créances sur le stade, et le club est en cessation de paiement. Après, la situation du club ne peut pas durer comme cela pendant des années mais je n’entends pas pour autant réclamer la guillotine pour certains. Je plaide pour un plan de sortie de la gouvernance du club, sur un an ou deux »

Reste une question qui devra être réglée dans les prochains jours, celle de l’occasion du Matmut Atlantique.

« Evidemment que les Girondins doivent jouer au stade Matmut. Cela permettra d’avoir un peu d’activité dans ce stade, puisqu’il n’y a pas de compétition internationale en vue dans l’année. Il nous faut un club résident, ce qui était l’essence même de la construction de ce stade. Et on ne peut pas demander aux Girondins de retrouver rapidement l’élite, et les faire jouer pendant ce temps à Sainte-Germaine au Bouscat, un stade qui est déjà très occupé. »