Pierre Hurmic a fait sa conférence de presse de rentrée hier, et plusieurs propos ont été rapportés, notamment via Actu Bordeaux. A commencer par la situation des Girondins de Bordeaux de manière générale.

“Quelques mois à peine après le match des Légendes, comment admettre que des dirigeants inconséquents aient ainsi froissé le maillot au scapulaire, celui qu’ont porté les Giresse, Tigana, Trésor, Zidane, Lizarazu, Pauleta ou Gourcuff ?! […] Des petits investisseurs ? ça tombe bien, on est un petit club : il faut avoir conscience que les grands Girondins sont derrière nous et en profiter pour être innovants […] L’argent public, ce n’est pas open bar ! Je ne veux pas qu’il serve à accompagner la démesure des salaires et des transferts des joueurs. Il faut que le monde du football le comprenne ou qu’il s’autonomise.

Puis, le maire de Bordeaux  expliqua qu’« une fois le club sauvé, il faudra mettre en place un moratoire pour récupérer les loyers dont on l’aura provisoirement dispensé ».

Dans Sud Ouest, ce même Pierre Hurmic ajouta.

« On fait des efforts pendant la période d’observation pour éviter la liquidation. Il faut que les Girondins en fassent aussi. Je vois que M. Lopez essaie de s’arranger pour sanctuariser sa créance [38 millions d’euros] en cas de retour à meilleure fortune, dans le cadre d’un retour en L2… Il faut que la collectivité protège ses finances. Un effort, oui… Mais le modèle économique du club doit évoluer. »