Emery Taisne : « Il faut être sacrément déconnecté, sur la côte Ouest des États-Unis par exemple, pour imaginer que l’on peut obtenir le beurre, l’argent du beurre et la crémière »

    Dans un édito, le journaliste L’Equipe, Emery Taisne, s’est exprimé sur la situation des Girondins de Bordeaux vis-à-vis de leur stade, et notamment du Matmut Atlantique qu’ils ne peuvent occuper faute d’accord financier. Extraits.

    « La direction des Girondins n’a pas mis grand-chose en œuvre pour que l’exil du club, à une vingtaine minutes de tram du Matmut, ne soit pas de sa responsabilité.

    Il faut être sacrément déconnecté, sur la côte Ouest des États-Unis par exemple, pour imaginer que l’on peut obtenir le beurre, l’argent du beurre et la crémière au prétexte que l’on s’appelle les Girondins de Bordeaux […] Le principal désaccord réside dans le refus du club d’honorer les coûts d’accueil, entre 45000 et 51000 euros par match. Et pour cause : Bordeaux n’a pas cru bon de les inclure dans son budget…

    La sortie de SBA a eu le mérite de remettre l’église au milieu du village. S’il y a quelqu’un à blâmer, et contrairement à ce que suggèrent les coups de pression de la métropole, ce n’est pas vers SBA qu’il faut se tourner… […] À court ou moyen terme, la menace d’une liquidation judiciaire continue de planer. Le seul point commun désormais que partage Bordeaux avec le PSG ou l’OL est celui d’être considéré comme un mauvais payeur ».