Bruno Irles : « S’il n’avait pas l’esprit combatif, il aurait lâché depuis un moment. Il est conscient qu’il a fait des erreurs »
Pour Eurosport, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Bruno Irles, a été questionné sur la fréquence de ses communications avec le propriétaire et président du Club au Scapulaire, Gérard Lopez, même si son interlocuteur principal semble John Williams, le directeur sportif d’Amiens venu donner un coup de main à son club de cœur. La question suivante était celle de savoir s’il le sentait combatif par rapport à la situation actuelle. Visiblement oui.
« Mon rôle est essentiellement sportif. Mes échanges au quotidien se font surtout avec John Williams. Après, Gérard Lopez est le président et il a validé mon arrivée. Même s’il n’est pas forcément ici au quotidien, je le tiens informé de tout ce qui se passe sur le plan sportif. Mais on est dans deux dimensions différentes : lui doit s’occuper du redressement et de rendre viable administrativement ce projet sportif, moi avec John Williams, le staff et les joueurs, on s’occupe du terrain. On sait très bien que dans un club, la locomotive, c’est le sportif. Ce sera à nous d’être performants pour faire remonter le club. Concernant le président, s’il n’avait pas l’esprit combatif, il aurait lâché depuis un moment. Il est conscient qu’il a fait des erreurs et je ne l’ai jamais senti détaché lors de nos discussions »