Christophe Dugarry : « Je comprends l’environnement marseillais car je le connais, je l’ai connu, je sais qu’on en fait trop des fois, que c’est difficile de gérer ses émotions… »
Sur RMC, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux désormais consultant, Christophe Dugarry, s’est exprimé sur les propos de Mehdi Benatia, conseiller sportif de Mar****. Est-il allé trop loin en critiquant ouvertement l’arbitrage. Pour l’ancien bordelais, dans son rôle, oui.
« Je suis désolé, mais c’est le conseiller sportif. Il est la caution sportive de ce club, de cette équipe… Il a réussi son arrivée, à modifier pas mal de chose à Marseille, cette instabilité chronique… Il a une grande responsabilité dans ce mercato, les choses fonctionnent, tout se passe bien… Pas ça ! Je ne le connais pas, mais il présente bien…Quand on dit ‘il faut nous respecter’, ça me dérange… Ça veut dire quoi ?! Il faut siffler tout le temps pour eux ? ».
Cependant, il comprend sa réaction, mais estime qu’il ne faut pas la faire, puisque ça ouvrirait la porte à d’autres dirigeants. Et ce n’est pas le football qu’il souhaite…
« Après, je comprends l’environnement marseillais car je le connais, je l’ai connu, je sais qu’on en fait trop des fois, que c’est difficile de gérer ses émotions… Il a raison sur le fond, il faut aussi le rappeler, mais non. Il doit garder son sang-froid, il n’a aucune excuse. Ça a été un ancien joueur, si un de ses joueurs fait ça dans les dix dernières minutes d’un match, qu’il pète un câble et qu’il fait perdre son équipe, tu vas voir comment il va réagir… Il doit être l’exemple, même s’il est en colère, même s’il a raison, je suis désolé… Il est dirigeant. Il y a moyen d’alerter, d’alarmer, de s’en prendre aux arbitres, de manière différente. Avec plus d’élégance que d’aller vociférer à la mi-temps… Surtout que ça ne va rien changer. Je trouve que ce n’est pas bien. Il y a moyen de prendre plus de hauteur et de grandeur. Il y a peut-être des mecs à qui ce costume va très bien, c’était peut-être mon cas quand je gueulais comme un putois sur le terrain, mais je n’ai pas envie de le voir comme ça ».