La métropole bordelaise pourrait avoir un très grand rôle à jouer pour l’avenir des Girondins de Bordeaux
Les Girondins de Bordeaux ont vécu un été des plus compliqués. Il n’est pas nécessaire de rappeler toutes les étapes que l’on a vécues, pour se retrouver aujourd’hui avec un redressement judiciaire en cours et une saison en championnat de National 2.
Les bordelais ont enfin pu débuter la saison et après six journées, dont quatre disputées à l’instant T, ils sont à la 15ème place sur 16 équipes. Si le sportif est tout doucement en train de se mettre en place, il ne faut pas oublier qu’en coulisses Gérard Lopez est toujours à la tête du club et qu’il faut toujours trouver un moyen de diminuer la dette. Le Tribunal de Commerce surveille tous les faits et gestes, afin de valider le bon déroulement du redressement. Si ce n’était pas le cas, l’instance pourrait alors, lors d’un audit, placer le club en liquidation judiciaire et on ne parlerait donc plus du tout de sportif.
Parmi les dettes à négocier auprès des différents créanciers, les loyers du Stade Matmut Atlantique. Le club a eu des facilités pendant une bonne période puisque le loyer du stade était en suspend. Mais la situation a changé aujourd’hui. La Métropole doit se réunir le 27 Septembre prochain, afin de prendre une décision sur ce point sensible. Mais il ne sera en aucun cas question d’annuler le loyer ou la dette déjà conséquente visiblement (20 millions d’euros). Ce dernier était de 4,7 millions à l’année et il est passé à 614 000 euros selon Sud Ouest. Malgré tout, les Girondins de Bordeaux n’ont pas les moyens de régler cette somme, qui devra être échelonnée. Il y aura donc un report pour cette saison, du moins le temps de la période de redressement. Mais cela ne disparaîtra pas pour autant puisqu’il y aura un paiement à faire lors de la saison 2025/2026.
Le débat à la Métropole pourrait donc faire du bruit selon ce qui sera décidé et voté. Si elle ne souhaite en aucun cas une liquidation judiciaire du club Marine et Blanc, comme Christine Bost ou Pierre Hurmic n’ont eu de cesse de le répéter, elle veut tout de même se tenir aux financements qui avaient été mis en place avec le FCGB au début, à savoir le paiement d’un peu plus de 188 millions d’euros TTC lors de la période allant de 2015 à 2045. Le club a déjà réglé 48 millions, toujours selon Sud Ouest. Enfin on apprend également que la Métropole ne tire pas un trait sur la caution signée par Jogo Bonito et Gérard Lopez, en 2021 lors de son arrivée. Cette lettre, qui a une valeur juridique, indique que l’actuel propriétaire des Girondins de Bordeaux, s’engageait à payer les loyers du stade.
Sur ce dernier point il faudra faire attention. Le Tribunal de Commerce suit de très près tous les dossiers en cours. Il ne faudrait pas que cela devienne compliqué pour le club car en cas d’impossibilité de réduire la dette, la sentence pourrait être catastrophique…