Lassana Diabaté : « Je me relève, je cours, je ne sais pas où je vais, pour dire la vérité… Je vois le poteau en face de moi… »

    (Photo by Loic Cousin/Icon Sport) – Photo by Icon Sport

    Sur TV7, le gardien des Girondins de Bordeaux, Lassana Diabaté, est revenu longuement sur son but inscrit face au Stade Poitevin.

    « C’est plus dans un match à enjeu que l’on voit ça, un gardien qui monte, oui. Maintenant, c’est un peu bizarre parce que c’est le coach qui me demande de monter… Moi, j’étais un peu surpris, donc je lui ai demandé sa confirmation, et il m’a dit oui… De moi-même, je ne l’aurais jamais fait, car ces situations-là, c’est plus quand il y a un enjeu, et là on n’était qu’un premier match, et je voulais la jouer plus ‘secure’. Je suis monté, et dès que le ballon est parti, j’ai tout de suite essayé d’être à la retombée… J’ai vu le ballon, je ne me suis pas posé de questions, j’y suis allé… J’ai le gardien qui est à ma gauche, il parle en avance et dit ‘j’ai’, mais je ne le sens pas proche de moi, donc je sais qu’il y a quelque chose à faire. Je ne me pose pas de questions, je place le coup de tête, et au final la balle rentre au fond… Je ne savais pas que j’avais marqué avant de retomber (sourire). C’est en retombant que j’ai vu la balle au fond des filets… Ça m’a fait une sensation un peu bizarre quand même (rires), parce que ce n’est pas quelque chose qu’on voit tous les jours. J’ai beaucoup rigolé sur ça. Je ne me rendais pas compte sur le moment, mais c’est un truc vraiment unique et vraiment rare (rires) ».

    Puis il expliqua sa « célébration », à savoir ce coup de pied dans le poteau de corner.

    « C’est bizarre, on a joué ce match à huis clos, il n’y avait pas de supporters, donc c’était un peu spécial de célébrer dans un stade vide (sourire). Dès que je me relève, je cours, je ne sais pas où je vais, pour dire la vérité. Ensuite, je vois le poteau en face de moi, et le premier réflexe que j’ai c’est de placer un coup de pied dedans… Ça a été comme une sorte de libération pour moi, mais ce n’était pas préparé du tout, c’était instinctif ».

    Retranscription Girondins4Ever

    Photo by Hugo Lerat