Sur Radio Mérignac, Thierry Millet, conseiller de Bordeaux Métropole, a réagi à la dernière communication de la Métropole au sujet des loyers, qui étaient qu’«en cas de non-respect de l’une de ces conditions, l’intégralité des sommes dues deviendrait exigible sans délai », sous entendu que l’organisation activerait la lettre de garantie signée par Gérard Lopez.

« On est en train d’évoquer les documents de garantie fournis par le Président qui gère les Girondins de Bordeaux. Nous n’avons pas, en tant qu’élus, voté l’annulation de ces garanties. Ces garanties ont été souscrites en connaissance de cause par le Président des Girondins de Bordeaux. Ces garanties restent valables. Quand on signe un engagement de cette manière, on doit honorer son engagement ».

En tout cas, nous ne savons pas encore si les Girondins éviteront la liquidation judiciaire.

« Aucun élément ne me permet de jouer aux devinettes. Pour répondre, il faudrait connaitre l’état de la trésorerie des Girondins, du cash qui pourrait être incorporé à la gestion de ce club, il faudrait connaitre les dettes telles qu’elles auront été renégociées pendant cette période de redressement. La Métropole n’est pas gestionnaire du club, elle est propriétaire immobilier. C’est un bailleur. Le bailleur demande que son locataire paye le loyer. Quand ce n’est pas le cas, on prend des mesures parfois d’étalement, et ça a été le cas. Mais la Métropole n’a pas dans ses attributions de gérer un club comme les Girondins de Bordeaux. Que la Métropole demande un siège consultatif, pourquoi pas, elle peut toujours demander. Mais il appartient à ceux qui sont propriétaires des Girondins de gérer leur club. Avoir des informations privilégiées quand on propose des solutions d’étalement, quand on engage des fonds publics, ça peut être entendu. Mais participer à la gestion du club, c’est une mauvaise idée ».

Retranscription Girondins4Ever