Claude Mellier : « On ne peut pas laisser les clubs sportifs entre les mains des fonds de pension, entre les mains de ceux qui font du fric »
Pour Radio Mérignac, Claude Mellier, conseillère Métropolitaine à Bordeaux Métropole, s’est exprimée sur l’importance pour la région des Girondins de Bordeaux.
« La première chose que je veux dire, c’est que les Girondins de Bordeaux font partie du Patrimoine, de la vie girondine. Ils portent le sport avec ses gestes communs, il valorise l’échange entre l’individu et à travers le sport. La population porte de l’amour en direction du sport et particulièrement pour les Girondins. A partir de là, les propositions qui ont été faites, c’est-à-dire de réduire à une certaine période, le versement du loyer, cela me semble être une bonne chose pour éviter d’alourdir les dettes, et pour essayer de faire en sorte qu’on évite la liquidation judiciaire ».
Puis elle revint sur les conditions posées par la Métropole, ) savoir une place au conseil administration et bons résultats sportifs, contre une nouvel étalement des loyers du Matmut Atlantique.
« Ça pose une question qui va au-delà de la Métropole. A un moment donné, dès lors que les collectivités jouent un rôle de plus en plus important dans le financement, je pense qu’effectivement il faut réfléchir à une autre forme de gestion. On ne peut pas laisser les clubs sportifs entre les mains des fonds de pension, entre les mains de ceux qui font du fric. Le sport doit être géré dans l’intérêt des sportifs et du sport à proprement dit. Donc oui, il faut une autre façon d’appréhender la gestion des clubs. Christine Bost a avancé cette idée, pourquoi pas, mais cela demande une discussion plus approfondie avec les sportifs, les élus, Gérard Lopez, et les supporters. Tout le monde a sa place à mon avis. Ceux qui sont là pour que le club avance dans le bon sens. Mais je pense qu’effectivement il faut en finir avec cette gestion capitalistique des clubs sportifs. Et donc que ce soit une gestion ouverte, et ceux qui gèrent les financements, dont les collectivités ».
Enfin, elle eut quelques mots pour la section féminine.
« Sincèrement, il faut tout faire pour sauver les féminines, et se mettre autour d’une table. Des propositions sont faites, je souhaiterais mieux les connaitre. Cela demande qu’on dialogue ensemble qu’on échange, mais il faut sauver les féminines. Il faut trouver une solution. Je suis pour le dialogue et pour analyser toutes les propositions qui sont faites ».