Nicolas Paolorsi : « Il manque peut-être un peu de courage du côté des politiques bordelais pour faire bouger les choses »

    Sur France 3 Nouvelle Aquitaine, le journaliste Nicolas Paolorsi, a répondu à la question de savoir si les politiques étaient responsables ou non, coupables ou non, de ce qui se passe aux Girondins de Bordeaux.

    « Je n’ai pas vraiment de réponse, il n’y a pas de oui ou de non. En tout cas, responsables, non, car les Girondins de Bordeaux c’est une propriété privée, que c’est difficile de dire à un actionnaire de s’en aller. Ils n’ont pas le pouvoir de le faire, et heureusement. Par contre, mettre un peu plus de pression, avoir un peu plus de courage des fois dans certaines décisions, pousser à prendre certaines décisions… Les pouvoirs publics et les politiques avaient peut-être le moyen de faire différemment. Encore actuellement, il y a des prises de position qui sont peut-être un peu tendres pour protéger peut-être une certaine partie de l’électorat qu’incarnent les Girondins de Bordeaux et tous leurs supporters. Il manque peut-être un peu de courage du côté des politiques bordelais pour faire bouger les choses ».

    Puis, il ajoute.

    « Pour moi, les politiques auraient dû dire stop. Vous ne pouvez pas vivre comme ça éternellement. Le club a encore 118M€ de dettes… On fait des cadeaux à un club, des propriétaires, que derrière les politiques critiquent quand ils prennent la parole. Ca n’a aucun sens. En fait, les décisions prises sont contraires aux paroles. Si on n’est pas en adéquation avec ce que fait Gérard Lopez, on dit que c’est le fossoyeur, et derrière on lui fait cadeau du loyer du stade, du Haillan. C’est le résumé de l’histoire des Girondins de Bordeaux, plein de paradoxes ».

    Retranscription Girondins4Ever