Tony Vairelles : « Je me serais présenté sur un parking de boite de nuit, à visage découvert, comme ça, et j’aurais fait le cow-boy… Non, ce n’est pas possible »
Sur C8, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Tony Vairelles, a donné de ses nouvelles. « On n’a pas le droit d’être dans la dépression, même si c’est compliqué. J’ai eu tellement d’années de bonheur à faire ce que je rêvais de faire, que je n’ai pas le droit de me plaindre aujourd’hui ».
Car oui, vis à vis de l’affaire de 2011, et la fameuse affaire de la discothèque, l’ancien bordelais nie toujours les accusations et les coups de feu qu’il aurait tiré. Il s’en est expliqué une fois encore longuement.
« Les gens retiennent ce qu’ils ont entendu, mais j’étais dans mon lit à 3h du matin. Je reçois un coup de fil de mon petit frère paniqué, qui me dit qu’il s’est fait rouer de coups. Donc vous sortez de votre lit, et le parking de la boite de nuit où il est, est à 900m de chez moi à vol d’oiseau. Donc je prends ma voiture et je fonce. Sauf que ça ne se passera pas aussi bien que je l’aurais voulu […] Il y a eu des coups de feu ce jour-là, mais je ne sais pas qui. J’étais sur le parking, on a entendu ces coups de feu, on ne les a jamais niés. Il n’y a pas d’armes chez nous. La vidéo de caméra de surveillance qui aurait pu nous innocenter, les tamponnages qu’on ne nous a pas fait… C’est des éléments qui sont choquants aujourd’hui. Je ne suis pas là pour polémiquer sur la justice, bien au contraire, je la respecte aujourd’hui. Mais à un moment donné, quand on t’accuse d’avoir tiré des coups de feu… Si j’avais fait ça, je ne serais pas en train de dire que je suis innocent, j’aurais dit que je l’avais fait, mais pour telle ou telle raison. D’ailleurs, si j’avais su le traitement que mes frères ont eu en prison, je ne dis pas que la colère ne serait pas montée en moi. Mais je n’avais aucune raison d’être en colère quand je suis allé sur le parking, je ne savais même pas ce qui s’était passé. Pourquoi j’aurais pris une arme ? Je suis quand même entre guillemets un peu connu… Je me serais présenté sur un parking de boite de nuit, à visage découvert, comme ça, et j’aurais fait le cow-boy… Non, ce n’est pas possible. Les gens qui me connaissaient se disent que ce n’est pas possible… La vidéo de la vidéosurveillance qui disparait… Est-ce que c’est Tony Vairelles et ses frères qui ont pu prendre la cassette et la changer ?! ».