Comme vous le savez, les Girondins de Bordeaux ont un nouveau rendez-vous dans quelques jours avec le Tribunal de Commerce dans le cadre du redressement judiciaire du club. Ce rendez-vous aura lieu le 29 octobre. Il sera notamment question du plan social.

Ce plan social, et la centaine de salariés qui vont perdre leur emploi, est estimé à un coût d’environ 8 millions d’euros. L’AGS (Régime de Garantie des Salaires) en prend à sa charge dans une premier temps une partie, à hauteur de 4 millions d’euros, mais selon L’Equipe, Gérard Lopez, dans ses prévisions, « aurait omis les sommes dues aux salariés licenciés dans le cadre du PSE allant au-dessus des plafonds garantis par l’AGS », chose étrange puisqu’il en a toujours été question dans les derniers articles de presse. Pour rappel, en ce qui concerne la somme « avancée » par l’AGS, celle-ci retombera ensuite dans les dettes du club à la fin de la procédure de redressement judiciaire si les Girondins de Bordeaux n’ont pas été liquidés entretemps.

La différence serait de 3.6 millions d’euros, ainsi que les salaires d’octobre non budgétés des suites du retard en ce qui concerne le lancement de ce plan social. Il manquerait donc 4 millions d’euros.

Là où cela s’annonce inquiétant, c’est que, toujours selon le quotidien sportif, ni les administrateurs, ni le Tribunal de Commerce, n’auraient en leur possession la garantie écrite que cette somme serait apportée par les Girondins Lopez sur le compte des Girondins de Bordeaux.

A chaque étape, les supporters bordelais vont trembler, avec la crainte de voir disparaitre leur club avant la fin de la saison, par l’intermédiaire d’une liquidation.