Johan Micoud : « Tout le monde nous disait qu’avec le VAR, on n’aurait plus d’injustices… Ca enlève aussi plein d’émotions sur les buts, ça me saoule… »
Sur La Chaine L’Equipe, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux désormais consultant, Johan Micoud, est revenu sur le carton rouge lors de OM-PSG, mais plus globalement sur le VAR qui aurait dû gommer les erreurs d’arbitrage, ce qui n’est évidemment absolument pas le cas.
« Je suis très agacé par ce qui s’est passé. Sur les 20 premières minutes en revanche, il n’y a pas eu photo. Malheureusement, ce fait de match, te tue la suite. Tu peux être bousculé ou en-dedans, et malheureusement on nous a privé de la suite. Donc on est agacés, énervés… Je trouve que Monsieur Letexier a pris une décision catastrophique, en plus validée par le VAR. Tout le monde nous disait qu’avec le VAR, on n’aurait plus d’injustices… Ça continue année après année à en avoir. Je trouve ça désolant. Ce VAR enlève aussi plein d’émotions sur les buts, ça me saoule… Si à la limite il n’y avait plus d’erreur, ok, mais ce ne sera jamais le cas. C’est assez fatiguant […] Les mecs sont dans le VAR ont peur de l’annoncer qu’il s’est peut-être trompé ? Je pense que c’est ça, mais le but est aussi de l’aider à corriger peut-être une petite erreur, qui peut changer toute la physionomie d’un match. Donc il faut le protéger en lui disant ‘va voir, parce qu’on pense que tu es peut-être allé un peu vite’. Mais je pense que dans leur raisonnement, ils ont peut-être peur de se le mettre à dos. Si moi je suis Monsieur Letexier, j’aurais été agace qu’on ne m’avertisse pas l’aller voir… ».
Puis, il ajoute, de manière plus globale sur l’arbitrage et le sujet de la pédagogie.
« Les arbitres manquent aussi parfois de pédagogie. Parfois, ils sont trop stricts sur le règlement. Il n’y a pas assez cette sensibilité par rapport à ce qui se passe sur le terrain. Ça manque énormément. Pourquoi dans le VAR ils ne mettent pas un joueur, qui aurait une sensibilité différente… Là, on a l’impression que c’est l’omerta, il n’y a que des arbitres, c’est qu’entre eux, et ils décident entre eux ».