François Grenet : « Il y a la politique noble, et la politique politicienne, la politique de caniveau, mais bon… Je parle avec mon cœur. Après, la politique… »
Sur Liberté FM, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, François Grenet, candidat à la Président de la LFNA, a découvert le côté « politique » dans le cadre de sa campagne. Plus que les coups bas, ou les préjugés, le bordelais souhaite avant tout servir le football au niveau de sa région.
« La politique, il faut y passer en campagne. Les instances, c’est une bonne partie de la politique, on est bien placés pour s’en rendre compte actuellement. Après, il y a la politique noble, et la politique politicienne, la politique de caniveau, mais bon, en campagne électorale c’est normal qu’on passe par toutes ces définitions. La seule chose que je peux vous dire, c’est quand l’opportunité s’est présentée, ça n’a pas été simple de prendre la décision de s’engager. Le plus compliqué, c’était de redevenir quelque part surexposé, de redevenir entre guillemets une personnalité publique. Par contre, au niveau de l’engagement dans le football, et de servir le football, là il n’y avait pas de doute. Mais je suis tellement fier et heureux – parce que je ne l’ai pas choisi ça s’est présenté – de revenir et de m’engager pour servir le foot, lui rendre tout ce qu’il m’a apporté, là où tout a commencé en fait… Quel que soit le footballeur professionnel, il est forcément issu à la base du football amateur. Je fais partie de ceux-là. Ça a toujours été un leitmotiv pour moi, dans mon état d’esprit, l’humilité et savoir d’où on vient, par où on est passé, et avec qui on a fait le chemin. C’est un retour aux racines, oui. Et puis la région, je suis né à Bordeaux, j’ai grandi à Bayonne, ma première licence c’était à l’Aviron Bayonnais, et après évidemment le centre de formation et les Girondins… Il était clair que je reviendrais m’installer dans la région, et l’opportunité de revenir dans le foot, là où tout a commencé, ça a beaucoup de sens pour moi. Je parle avec mon cœur. Après, la politique… J’ai toujours déploré, bien auparavant, et au-delà du football, qu’il y ait trop peu d’anciens acteurs du sport concerné, qui aient la possibilité ou l’envie de s’engager au niveau des instances. Là, c’est s’engager, prendre ses responsabilités, et dire qu’on a des idées, que ça me tient à cœur, et donc qu’il faut prendre ses responsabilités et y aller. Là, on parle de moi, et j’ai tendance à dire que le football demeure un sport collectif. Je ne suis pas tout seul, je suis tête de liste, et j’ai la chance d’avoir une équipe fabuleuse. Quelle que soit l’issue, très franchement, je suis fier de faire partie de cette équipe, je suis fier de leur état d’esprit, et c’est une super aventure collective quoi qu’il en soit. Je pense que ça me manquait ça aussi, l’air de rien ».