Paul Bernardoni : « J’arrive dans un club historique énorme et je ne suis pas du tout prêt »

    Pour « La VAR. », Paul Bernardoni, s’est souvenu de son arrivée aux Girondins de Bordeaux, en janvier 2016.

    « J’ai fait 7 matches à Bordeaux… Mon premier, je joue deux jours après que je sois arrivé. C’était assez folklore. En fait, pour revenir au début, à la base, je ne voulais pas spécialement partir. Je faisais ma saison, j’étais dans mon cocon, j’étais chez moi à Troyes, je m’éclatais. Je reçois un appel le 30 janvier et on me dit ‘s’il y a Bordeaux ?’. Je réponds que c’est pour être numéro 1 pour jouer, vu que je joue à Troyes. Et Carrasso se pète le genou. Dans la nuit, Bordeaux est d’accord. On jouait contre Nantes avec Troyes, et le Président annonce que je pars. Je ne suis même pas au courant (rires). Troyes avait besoin d’argent à ce moment-là, c’était très compliqué, donc je n’ai pas trop eu le choix. J’arrive dans un club historique énorme et je ne suis pas du tout prêt. A Troyes, je ne faisais aucune interview, j’étais vachement protégé, dans le petit cocon, dans ma bulle : c’était génial. Et puis j‘arrive, il faut déménager, un truc que tu n’as jamais fait. J’ai quitté ma famille, l’ESTAC, pour arriver dans un club comme Bordeaux, en étant un peu livré à moi-même ».

    Il se souvint de son premier match.

    « Premier match à Lyon, je fais un match de merde. Je prends trois buts, il y en a un qui est à 100% pour moi, et les autres je ne suis pas non plus très clair. Perte de confiance totale. Mais grâce à ça, aujourd’hui, ça m’a permis de prendre beaucoup de recul, et d’être fort à ce niveau-là. Mais je me souviens, après ce match, je mets la télé à l’hôtel, et sur L’Equipe21, je vois ma tête. Le thème était ‘Sagnol s’est-il créé un problème de gardiens ?’. Je me fais fracasser par dix mecs. Il y avait juste un gars qui me défendait ‘eh, les gars, il a 18 piges’. Puis au final, Sagnol est viré, et ils m’ont mis de côté ».

    Retranscription Girondins4Ever