Bruno Irles : « J’ai arrêté très tôt ma carrière, et j’avais déjà anticipé. J’avais anticipé en commençant à passer mes diplômes »

    Invité dans l’émission Top Foot sur TV7 Bordeaux, Bruno Irles, entraîneur bordelais, est revenu sur son parcours qui l’a emmené de joueur à entraîneur.

    « Ce qui m’a motivé à devenir entraîneur ? C’est arrivé très tôt. Je ne vais pas faire tout mon CV. Je suis fils d’enseignant donc le foot n’était pas forcément la voie idéale. J’étais un bon élève, j’allais partir dans une classe prépa et je me suis retrouvé à l’AS Monaco. Pour vous dire, j’ai continué mes études, j’ai une licence de maths, je suis allé assez loin et quand j’ai arrêté, j’ai promis à mes parents de ne pas arrêter d’un coup. J’avais ma carrière et je voulais enchaîner. J’ai enchaîné par les diplômes, ça me plaisait. Ça me plaisait d’étudier, j’ai commencé avec Arsène Wenger. Même à 18 ans je commençais à regarder comment étaient mes entraîneurs, Arsène Wenger, Jean Tigana, Claude Puel. Il y avait Raymond Domenech avec l’Equipe de France… Je les regardais, j’analysais, ça me plaisait. Après j’ai eu la chance, oui et non, car j’ai arrêté ma carrière à 26 ans, donc j’ai arrêté très tôt ma carrière, et j’avais déjà anticipé. J’avais anticipé en commençant à passer mes diplômes, en m’intéressant, en faisant le tour des clubs. A 26 ans, quand j’arrête, tous mes copains jouent et ils jouent dans des grands clubs. J’ai pu partir comme ça dans tout le monde, aller observer comment se passaient les entraînements en Croatie avec Dado, en Argentine avec Gallardo, Bernardi, en Italie, en Allemagne, en Espagne… Donc je me suis forgé comme ça, peu à peu ma carrière, en l’apprenant, en étant formateur aussi puisque j’ai été formateur à l’AS Monaco pendant dix ans. Après, avec toute cette expérience on a envie de se lancer, de retrouver le haut niveau, retrouver le monde professionnel. »

    Retranscription Girondins4Ever