Carlos Henrique : « Le Président avait une mauvaise impression du brésilien, parce qu’ils avaient fait venir juste avant Deivid »
Pour Cortes do Storicast, Carlos Henrique a évoqué l’importance de l’apprentissage de la langue française quand il est arrivé aux Girondins de Bordeaux.
« Les français sont des gens très fermés, c’est difficile pour eux de tendre la main comme le font les brésiliens quand un étranger arrive. J’ai donc eu cette difficulté, mais je me suis accroché à tout ce que j’avais vécu auparavant. Je me suis aussi rapproché de cette structure familiale, et les choses ont commencé à avancer. Ils ont vu que je voulais réellement m’intégrer, et ils ont commencé à m’offrir plus d’opportunités. Mais la première chose, c’était bel et bien de parler la langue. Au début, j’avais commencé à étudier le français. Mais je me souviens qu’au début j’avais raté les deux premières séances, et là le Président m’avait convoqué (rires). En fait, le Président avait une mauvaise impression du brésilien, parce qu’ils avaient fait venir juste avant Deivid, qui avait été la saison précédente meilleur buteur au Brésil il me semble. Ils avaient fait un gros investissement, et il n’avait pas fait l’effort de parler la langue. Alors, pour tous les brésiliens qui sont arrivés après, ils ont mis en place une structure pour que les athlètes essaient de s’adapter au pays. Il y avait une institutrice française, qui ne parlait que français. Et Ricardo ne voulait pas voir les brésiliens ensemble donc quand nous allions à l’entrainement, les brésiliens allaient dans des groupes de joueurs français, et ça a commencé à bien tourner comme ça ».
Puis, il évoqua son ancien coéquipier et compatriote brésilien, aux Girondins : Denilson.
« Il était impressionnant. Il revenait d’une saison difficile, il n’avait pas de rythme. Puis, alors qu’il restait six mois, il a terminé le championnat de manière incroyable, personne ne pouvait lui prendre le ballon. C’est vraiment le spectacle Denilson »