[Anniversaires] Passés par les Girondins, Ernst, Valdeir et Torres Mestre fêtent leurs anniversaires ce 31 Décembre, tout comme Djibril Diaw

    Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de trois anciens joueurs passés par le club des Girondins de Bordeaux : Rainer Ernst, Valdeir et Victor Torres Mestre. Rainer fête ses 63 ans, Valdeir ses 57 ans et Victor ses 54 ans ce 31 Décembre. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro. A noter que Maurice Domergue aurait également fêté son anniversaire.

    Rainer Ernst

     

    • Rainer Ernst, milieu offensif, au club entre 1991 et 1992, 27 matchs et 7 buts

    Cadre de la sélection est-allemande, Rainer Ernst était le leader technique du Dynamo Berlin, l’homme-orchestre du plus grand club de RDA. Ballon au pied, il était un véritable danger. Malheureusement quand il arriva en Gironde, il n’était plus en pleine possession de ses moyens physiques. Il était loin le joueur vif de ses débuts, surnommé « le Platini blond ».

    Formé au Dynamo Berlin, Rainer Ernst fut l’un des meilleurs footballeurs est-allemands de sa génération. Après la chute du Mur de Berlin, il signa à l’Ouest, au FC Kaiserslautern.

    Puis il tenta sa chance aux Girondins de Bordeaux. Il y resta une seule saison, celle de la remontée en D1, à laquelle il contribua modestement. Auteur de 7 buts (dont 3 penalties lors du même match contre Saint-Seurin, en avril 1992), il ne fut titularisé qu’à 17 reprises.

    Il quitta les Girondins en 1992 vers l’AS Cannes alors que Zinedine Zidane notamment faisait le chemin inverse. Il ne s’éternisa pas sur la Croisette puisqu’au terme de la saison 1992-1993, il rejoignit le FC Zürich. Il termina sa carrière en 1996 après deux saisons passées au FSV Salmrohr, petit club allemand de Rhénanie.

    Dans l’histoire des Girondins

    Le 11 avril 1992, les Girondins de Bordeaux accueillaient dans un Parc Lescure bondé le voisin saint-seurinois pour un match décisif pour la montée en Première division.

    Une victoire était indispensable pour les Marine et Blanc. Gernot Rohr brouilla les pistes alignant notamment Rainer Ernst titulaire malgré un numéro 12 sur le dos qui visait à surprendre les adversaires d’un jour. L’international est-allemand occupait également une inhabituelle place en milieu défensif.

    Dès la 23ème minute, il lança les Girondins vers l’objectif  de la remontée. Lorsque M. Tellène désigna le point de penalty suite à une faute de main adverse, l’ex-capitaine de la RDA prit ses responsabilités et exécuta la sentence. A la 56ème minute et à la 75ème minute, il ne trembla toujours pas et inscrivit un mémorable triplé : 3 penalties en un seul match !

    Les Girondins venaient de valider leur ticket direction la D1 !

    Valdeir

    • Valdeir, milieu offensif, au club entre 1992 et 1997, 70 matchs et 20 buts

    Attaquant droitier très rapide, Valdeir était surnommé au Brésil « la flèche ». Il a connu sa meilleure période bordelaise quand il était associé à Dugarry, joueur aux caractéristiques techniques opposées.

    Attaquant brésilien, originaire de l’Etat du Goias, Celso Valdeir arriva en 1992 à Bordeaux, fraîchement promu en D1, en provenance de Botafogo. Préférant le club bordelais au Benfica Lisbonne ou à l’AS Roma, il connut des difficultés d’adaptation au football français (la traditionnelle saudade du Brésilien en exil). Les  premiers mois furent très durs pour lui (blessures aux adducteurs, au genou), à tel point qu’il envisagea de retourner au Brésil. Néanmoins durant cette première saison, il disputa 37 matches et inscrivit 8 buts toutes compétitions confondues.

    Un bilan moyen pour un international brésilien qui poussa les dirigeants bordelais à écouter les propositions des clubs brésiliens désireux de le rapatrier. Sao Paulo (août 1993-janvier 1994) et Flamengo (février-juin 1994) l’accueillirent avant qu’il ne retourne aux Girondins pour effectuer une saison 1994-1995 un peu plus en rapport avec son potentiel (12 buts en 33 matches). Mais il faut néanmoins noter que le Brésilien marqua l’essentiel de ses buts (10 sur 12) lors de la 1ère partie de la saison. Aussi, devant ce parcours en dents de scie, Valdeir retourna ensuite au Brésil, faisant l’objet de nouveau d’un prêt, à Fluminense.

    Ce ne fut qu’en juillet 1997 qu’il rompit définitivement son contrat avec les Girondins, les arrivées de Laslandes et de Wiltord ne lui laissant guère d’illusions sur son avenir bordelais.

    Il connut plusieurs clubs au Brésil pour finir sa carrière : Atletico Mineiro, Inter Limeira, Parana, Vila Nova, Madureira, Brasiliense.

    Victor Torres Mestre

    • Victor Torres Mestre, latéral gauche, au club entre 1998 et 1999, 32 matchs

    Formé au Real Madrid, Victor Torres Mestre ne disputa que deux matches sous la tunique du grand club madrilène. Il quitta alors la capitale ibérique pour signer à l’Español Barcelone en 1993, après un court détour par Logrones. Il s’imposa comme un joueur cadre du second club de Barcelone.

    Capitaine de la formation espagnole, il tenta un nouveau challenge et signa pour 4 ans aux Girondins de Bordeaux en juillet 1998. Elie Baup l’installa dans le couloir gauche mais ses prestations ne firent pas l’unanimité. Aussi il fut mis en concurrence avec Romain Ferrier, qui termina la saison titulaire. Champion de France 1999, mais pas bien adapté au jeu français, le joueur espagnol n’entrait plus dans les plans de Baup qui poussa pour le recrutement de Jérôme Bonnissel.

    Il finit par trouver un point de chute en Espagne, au Deportivo Alaves. Il porta ensuite le maillot du Betis Séville, de Varzim, de Mahones et de Premia. Il raccrocha les crampons en 2006, à l’âge de 35 ans.

    Maurice Domergue

    Maurice Domergue

     

    • Maurice Domergue 31/12/1923-24/02/2001, milieu défensif, au club entre 1943 et 1945, 3 matchs

    Doté de belles qualités techniques de gaucher, Maurice Domergue était qualifié de joueur subtil par les observateurs de l’époque.

    Enfant de la rive droite de Bordeaux, Maurice Domergue, dit Toto, débuta le football dans les rangs du SC La Bastidienne. Il y accomplit une belle carrière comme amateur. Ses bonnes prestations ne laissèrent pas des dirigeants bordelais indifférents qui l’attirèrent sous le maillot marine et blanc dans le courant de l’année 1943.

    Champion de France amateurs avec les Girondins en 1943-1944, il semblerait qu’il ait quitté le club en septembre 1945 pour rejoindre le Stade Montois. En effet, Maurice Domergue était à cette époque-là en garnison dans la cité landaise.

    En 1948, il refit parler de lui dans les rangs de La Bastidienne, formation au sein de laquelle il joua avec Jacques Giresse, le père d’Alain.

    Devenu quincailler après la Seconde guerre mondiale, il était le père de Jean-François Domergue, joueur international passé également par les Girondins dans les années 70.

    Le quincailler de La Bastide

    Malgré une proposition de contrat professionnel du FC Metz, Maurice Domergue ne fit jamais du football son travail. A la fin de la Seconde guerre mondiale et après son service militaire, il reprit avec sa femme une quincaillerie, rue de la Benauge, dans le quartier de La Bastide.

    Durant plus de 50 ans, il tint ce commerce qui fut l’une des dernières quincailleries de Bordeaux.

    Djibril Diaw

     

    • Djibril Diaw, défenseur central, au club depuis 2024, 4 matchs

    Djibril est un défenseur international sénégalais (1 sélection avec les A), qui est arrivé en provenance du Rukh Lviv (Ukraine). Au club depuis mi-Septembre, il a dû attendre de longues semaines avant d’obtenir les documents nécessaires à sa qualification. Formé au Sénégal, il rejoint l’Europe en 2015 et le club belge de l’ASV Geel. Il passera ensuite trois saisons en Pologne au Korona Kielce, avant de rejoindre la France. Des passages à Angers et Caen avant de partir en Lituanie (Zalgiris en 2021/2022). Puis direction l’Ukraine donc au Rukh Lviv, qui va le prêter à plusieurs reprises, à l’Arka Gdynia (Pologne) et Laval la saison dernière. Durant ses expériences, il gagne un titre de champion de Lituanie.