Andréa Lardez : « La place de Bordeaux, que ce soit chez les filles ou chez les garçons, ce n’est pas à ce niveau-là »
Pour « ffkarla », Andréa Lardez s’est exprimée sur le côté associatif désormais de la section féminine des Girondins de Bordeaux.
« On a quand même l’impression de marcher sur un fil. Il y a eu un élan de solidarité, et je pense qu’il y a aussi eu un élan – je ne sais pas si je peux le formuler comme ça – intéressé, parce que les gens ont vu la situation et se sont dit au moment où on n’était pas bien ‘on va investir chez les filles, ce sera un premier pas pour aller chez les garçons’, ce qui est tout à fait normal. Je sais que l’association a privilégié certains financements plutôt que d’autres – je n’ai pas le détail, je ne sais pas forcément pour quelle raisons – mais c’est sûr que de revenir avec Jean-Louis Triaud et Françoise Brunet, qui était là à l’époque en 2015 quand on a fait le transfert (de Blanquefort), au moins on revient à des bases solides. Après, je me suis entretenue deux-trois fois avec Françoise Brunet pour lui demander quels étaient les objectifs, car pour moi, la place de Bordeaux, que ce soit chez les filles ou chez les garçons, ce n’est pas à ce niveau-là en fait. Le fait que ce soit sur l’asso, j’espère que ce ne sera seulement que transitoire, et qu’on retrouvera rapidement un niveau professionnel. Mais ça, l’association ne pourra pas l’assumer toute seule, donc cela passera par déjà des résultats sportifs, qui vont attirer des sponsors et des investisseurs. C’est ensuite comme ça que ça repartira. Mais j’espère que ça prendra le moins de temps possible ».
Et il y a de la fidélité, car plusieurs sponsors sont restés même en R1.
« On a des sponsors qui sont historiques, qui continuent de donner. On en a deux ou trois qui ont même tenté de s’intégrer sur des projets de reprise, et qui viennent régulièrement à nos matches. On a une base pour le coup qui est très solide à ce niveau-là, et tant mieux parce qu’on a vraiment besoin d’eux, d’autant plus maintenant qu’on est sur l’association. Et même en termes d’état d’esprit, je trouve que le fait d’avoir des sponsors sur du long terme, c’est aussi révélateur de ce qu’on peut véhiculer en tant que section féminine ».