Andréa Lardez : « Les propriétaires américains n’ont pas fait du bien au club, mais pour nous, c’étaient les meilleures années »
Comme elle l’a confié récemment, Andréa Lardez, la capitaine historique de la section féminine des Girondins de Bordeaux, avait prévu de raccrocher les crampons. Mais l’appel de la section féminine bordelaise, reprise par l’association des Girondins, a eu raison d’elle, tout comme « l’ambiance » et le contexte, probablement plus familial(e) que ces dernières années au club.
La bordelais, à Sud Ouest, a confié qu’elle avait tout de même eu plusieurs propositions. « Il y avait différents projets, du maintien au top 4, mais rien ne m’a boosté. Je crois que j’aurais eu du mal à jouer en D1 ou D2 en sachant que les Girondins étaient en train de galérer ».
Avec une grande lucidité qui la caractérise, la défenseure sait que la rachat par les américains a fait du mal au club dans sa globalité, mais force est de reconnaitre qu’ils avaient également fait de bonnes choses pour le football féminin.
« Les propriétaires américains (GACP et King Street) n’ont pas fait du bien au club, mais pour nous, c’étaient les meilleures années. On avait fait une tournée aux États-Unis, on avait des joueuses de renommée internationale, on est allé jusqu’au tour préliminaire de Ligue des champions. Je comprends que pour le club, ce n’était pas viable financièrement sur le long terme d’avoir une section avec un tel poids. Au vu des difficultés, quand Gérard Lopez est arrivé, on est sorti des priorités. Je l’entends, à demi-mot ».