Thibaud Viricelle : « L’organisation a changé un peu depuis cette année. Les années précédentes, on avait un staff médical plus fourni »
![](https://girondins4ever.com/wp-content/uploads/2025/02/bandicam-2025-02-05-20-08-43-373-773x380.jpg)
Sur TV7, Thibaud Viricelle, directeur du pôle médical des Girondins, s’est exprimé sur la réorganisation de son secteur, des suites de la rétrogradation de Bordeaux en National 2.
« L’organisation a changé un peu depuis cette année. Les années précédentes, on avait un staff médical plus fourni. On avait un médecin à temps plein, trois kinés… Il y avait toujours un médecin pendant l’entrainement, et toujours au moins un membre du staff médical sur le terrain, souvent un kiné. En cas de blessure, on est disponibles. Là, cette année, c’est vrai qu’il y a toujours un kiné qui est présent sur place, mais c’est quand même un kiné qui n’est pas forcément disponible car il doit s’occuper de faire la réathlétisation, la rééducation de certains joueurs. Globalement, il y a toujours une personne du médical sur place, mais elle n’est pas forcément toujours au bord du terrain. S’il y a un souci, on nous appelle, et on arrive très rapidement »
Et comment cela se passe en match ?
« C’est une situation un peu différente. En match, on doit être prêts à toute éventualité, donc globalement on a une trousse d’urgence, avec un défibrillateur, les médicaments… C’est ce qu’on prépare en avant match, comme les straps. On se met en lien avec l’équipe de la sécurité civile qui est présente au stade en cas de gros problèmes. Et ensuite, lors du match, on est présents tous les deux avec David Das Neves sur le banc de touche. S’il y a un joueur qui a un problème, une blessure, on rentre, on détermine si le joueur peut continuer ou non le match. S’il y a un risque, après une discussion très rapide avec le joueur, on décide si celui-ci est remplacé ou non. On essaye toujours d’écouter le joueur mais quand on est sur le terrain, c’est une situation très particulière. Le joueur a toujours envie de rester sur le terrain. C’est surtout notre examen clinique qui va nous dire s’il y a un risque ou non de continuer. S’il y a un risque trop important de blessure ou d’aggravation de la blessure, on ne prend pas de risque, on le sort évidemment ».
Retranscription Girondins4Ever