Laurent Brun : « La perspective, c’est quand même de pratiquer du jeu correct parce qu’on est les Girondins de Bordeaux. Mais on est aussi dans la réalité du terrain »
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Dans Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun, a confirmé que de faire du jeu en National 2 était un vrai challenge. S’il s’agit d’une volonté du coach des Girondins de Bordeaux Bruno Irles, la saison bordelaise a fait qu’elle n’était cependant pas forcément prioritaire.
« Ce n’était peut-être pas le challenge premier. Le premier était de constituer le groupe. Pas que physiquement et numériquement, mais aussi humainement et techniquement. Le deuxième était de gagner les matches, quelle que soit la manière, parce qu’il y a vraiment l’épée de Damoclès au-dessus du club avec le Tribunal de Commerce, la DNCG etc… Et après, je ne vais pas dire que c’est un challenge numéro 3 hiérarchiquement, mais je pense que ça vient après. Mais oui, je pense qu’il y a une vraie volonté de vouloir jouer au ballon. Il y a des joueurs de ballon, il y a des joueurs très techniques. On voit souvent Soufiane Bahassa, Yanis Merdji, qui sont très à l’aise balle au pied. Donc autant essayer de bien jouer. Après, la perspective, c’est quand même de pratiquer du jeu correct parce qu’on est les Girondins de Bordeaux. Mais on est aussi dans la réalité du terrain, c’est qu’on est en quatrième division… Donc où sont les impératifs et les priorités… C’est gagner. Et encore, je trouve que ça joue mieux, ça joue plus dans les pieds. C’est normal, ça progresse, ça progresse vite. Même en Ligue 2, on disait qu’on n’avait pas le temps de prendre le temps de construire comme il faut. Là, c’est version accélérée. En tout cas, ça marche, et si on peut allier la manière aux résultats c’est encore mieux, mais je pense qu’à choisir il faut gagner, même avec un but de raccroc à la dernière minute. Les joueurs, je pense, ont quoi qu’il en soit la volonté de bien jouer, de jouer propre. Mais il faut aussi s’adapter aux terrains, et aux conditions climatiques. Si sur un terrain abimé on ne peut pas jouer au sol, il faut s’adapter ».