Le clubs de la Poule B, dénoncent « une concurrence déloyale » avec la présence des Girondins
![](https://girondins4ever.com/wp-content/uploads/2024/10/462752597_936179268534880_1063361373449692266_n-773x380.jpg)
Ce n’est un secret pour personne, et si certains entraineurs ont plutôt été courtois, mettant les formes, depuis le début de cette saison, certains coaches et dirigeants n’ont pas hésité à parler de manque d’équité quant à la présence des Girondins de Bordeaux dans la poule B. Les raisons sont nombreuses : le club en redressement judiciaire, des dettes de 118 millions d’euros, un budget bien supérieur aux autres équipes, le nombre de contrats fédéraux, le montant de certains salaires… Bref, elles sont nombreuses, les raisons de se plaindre de la présence de notre club en National 2.
Dans Ouest-France, l’entraineur du Dinan-Léhon, Stéphane Lamant, confirme que les Girondins n’ont rien à faire en quatrième division. « C’est ce qui fait le folklore de Bordeaux en N2. On ne joue pas avec les mêmes armes mais je n’irai pas dire qu’ils n’ont rien à faire dans ce championnat. D’autant que la coupe de France nous a rappelé que dans le football, rien n’est joué. À nous de nous inspirer de nos voisins Briochins ».
![](https://girondins4ever.com/wp-content/uploads/2024/11/ICONSPORT_244092_0052-scaled.jpg)
Sur le côté sportif, pourquoi pas, et au vu de l’effectif, même s’il a été construit tardivement par la force des choses, c’est même sûr. Mais les critiques qui font le plus mal, sont celles où l’on dit que le FCGB n’a rien à faire en N2, pour les raisons évoquées plus haut. Dans Le Télégramme, Fabrice Rolland, le directeur général de l’US Saint-Malo, émet des doutes sur la continuité de la (sur)vie du Club. « La question est de savoir si ce club, avec l’organisation et la direction actuelles, pourra continuer à l’issue de son redressement judiciaire. Nous avons un budget de 2.9M€, mais d’autres clubs nous dépassent en termes de masse salariale. Tous les modèles sont d’ailleurs respectables, à partir du moment où ils rentrent dans le cadre ».
Guillaume Allanou, le président et entraineur du Stade Briochin, que de nombreux supporters bordelais ont félicité sur les réseaux sociaux des suites de leur dernière qualification en Coupe de France face à l’OGC Nice, pointe du doigt, comme beaucoup de ses confrères, le manque d’équité. « La DNCG nous embête quand il manque 20000 ou 30000€. On se fait taper les doigts comme des enfants mal élevés. Et là, il y a une dette abyssale. Plus c’est gros, plus ça passe ! ».
Mais la presse bretonne, et donc toujours le Télégramme, assure que les 15 autres clubs du groupe, et notamment les quatre clubs bretons, sont tous d’accord pour dire qu’ils sont « face à une concurrence déloyale »
« « C’est une concurrence déloyale », répètent à l’envi les quinze autres clubs, dont évidemment les quatre Bretons » (Le Télégramme)