Charles Merle (Girondins Socios) : « Non, je ne crois pas à son départ. S’il avait voulu partir, cela ferait déjà un moment qu’il serait parti »
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Pour Bordeaux Sport, Charles Merle, Président de Girondins Socios, s’est exprimé sur le point de vue des membres de l’association. Voudront-ils un jour travailler avec Gérard Lopez ?
« Je sais que ce sont les Socios qui décideront. Gageons de voir si la majorité des Socios a envie de travailler avec Gérard Lopez. Dans tous les cas, nous, on est un vecteur. On pilote cette initiative-là, on essaie de faire du mieux avec nos moyens, mais nous ne sommes qu’un vecteur, pas un organe décisionnel. On va travailler avec les repreneurs pour attester de leurs fonds, de leur projet, et présenter cela aux Socios. Ensuite, ce sont les Socios qui décideront ».
Il y aura quoi qu’il en sot une étape déterminante, celle dans quelques mois du Tribunal de Commerce.
« C’est d’abord ce point-là qui va conditionner l’avenir des Girondins. Je ne sais pas quoi attendre. Si on fait le fil de ce qui s’est passé ces dernières années, la situation est catastrophique financièrement parlant, managérialement parlant. Je pense que Monsieur Lopez a de quoi faire tenir le club, surtout dans ces divisions inférieures où les budgets sont quand même bien moindres. Il a une dette personnelle vis-à-vis du club qui est relativement importante. Je pense qu’on peut s’attendre à ce que les choses continuent. Quid de la dette sociale, de la dette envers la Métropole, quid du stade… Il y a aussi des actions qui peuvent être menées aussi, car il faudra bien que le loyer soit payé, que le contribuable ait des réponses à ces questions… Bien malin celui qui a la réponse de savoir ce qui va se passer en mai-juin ».
Ce n’est donc pas encore le moment du départ pour Gérard Lopez ?
« Non, je ne crois pas à son départ. S’il avait voulu partir, cela ferait déjà un moment qu’il serait parti. Il y a eu un travail de restructuration qui, sportivement, il faut le reconnaitre, est intéressant. Bruno Irles fait un travail formidable, le groupe vit bien et cela fait des années qu’on n’avait pas vu ça. C’est la première fois qu’on arrive – et ça m’arrache le cœur de dire ça – à voir des choses qui sont sportivement sympas. Manque de bol, on est dans un niveau amateur qui ne correspond en rien à l’histoire et à la grandeur des Girondins. Il faut à la fois se faire plaisir avec le sportif que l’on voit, et ne pas faire fi de tout ce qui nous a amenés à cette situation, et continuer à se battre pour rectifier cette situation, et surtout mettre en place les conditions pour que cela ne se reproduise jamais ».