Sur TV7, l’ancien ailier des Girondins de Bordeaux, Nicolas Maurice-Belay, consultant lors du match face à Saint-Pryvé, a bien noté la fébrilité de la défense bordelaise, notamment en première période.

« L’entame de match des Girondins était plutôt bonne, mais il y a eu quand même deux ou trois alertes, où on a été pris deux ou trois fois dans la profondeur. La troisième fois, ça a payé… C’est des choses qu’on doit éviter car ces derniers temps, on était très fébriles défensivement, et on l’a montré immédiatement sur ce match. C’est dommage parce qu’il y avait une très bonne entame. On a vu que ça manquait de maturité sur certaines choses. Sur des situations simples, il faut plus de communication, et il n’y en a pas eu beaucoup. Quand on fait des dégagements de panique, on envoie aussi un message à l’adversaire, celui qu’on n’est pas sereins. En première période, dès qu’il y avait une attaque de Saint-Pryvé, cela donnait l’impression qu’on était en panique, qu’on avait du mal à gérer leurs attaques. Forcément, cela pèse sur l’équipe, cela pèse sur le groupe ».

Puis, il ajoute, sur la relance des défenseurs.

« En plus, le problème de nos deux centraux, c’était de directement viser Andy Carroll, alors que la défense est à cinq derrière… Les défenseurs adverses t’attendent, ils savent que tu vas faire ça… il faut donc essayer de les surprendre en passant par Bahassa ou les latéraux… Tu as plus de chances de combiner avec les joueurs sur les côtés et centrer sur les deux joueurs qui attendent, que de leur mettre un ballon de 35-40 mètres… Tout le monde le voit en fait ».

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