Christophe Dugarry : “J’ai passé deux ans à la Commanderie, je comprends que l’ambiance est parfois pesante, je l’entends”

Dans Rothen s’enflamme sur RMC, Christophe Dugarry, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et consultant, s’est exprimé sur la saison de l’Olympique de Marseille. Son entraîneur Roberto De Zerbi et son directeur sportif Mehdi Benatia ont annoncé partir en stage jusqu’à la fin de la saison en Italie.
Le sujet était : Stages commando à l’OM : Bénéfique ou pathétique ?
“S’il sent que c’est important… Je me doute qu’ils ne font pas ça amusement. Je me doute que s’ils font ça c’est qu’ils le ressentent et il n’y a pas de soucis avec ça. Ce ne sont pas des idiots, ils connaissent le ballon, ils connaissent le haut niveau, je n’ai pas de soucis avec ça. Ce qui me choque un peu c’est qu’une nouvelle fois à l’OM on tape sur le mental des joueurs. On a l’impression que le seul problème à l’OM ce sont des joueurs qui sont des gamins qui sont incapables de se concentrer, qui sont incapables de faire corps, qui sont incapables d’être solidaires, qui sont incapables de passer du temps ensemble… Et l’autre truc que je viens d’apprendre c’est que la Commanderie est toxique… ah ! Qu’est-ce que ça veut dire ? J’ai passé deux ans à la Commanderie, je comprends que l’ambiance est parfois pesante, je l’entends, mais je trouve que ce sont des mots assez forts. S’il y a des problèmes à l’intérieur du club, il faut virer les mecs. Ce ne sont pas les joueurs ! Une taupe ? Oh là, là… Tout ça me choque, je ne le savais pas…”
Il a expliqué ce qu’il en était quand il jouait en Italie, l’un des championnat précurseur pour les stages :
“Quand j’étais à Milan ça se faisait. Si tu perdais le match, tu repartais directement à Milano. Par contre, si tu gagnais le match t’avais une forme de récompense. T’allais à Milanello, au centre d’entraînement. Tu ne partais pas en Italie, en Espagne, etc. Comment c’était perçu ? Dès que tu perdais deux matchs d’affilée ça ne fonctionnait pas, donc c’était carré. Puis tout était fait pour ça, t’appelais ta famille dans le bus en leur disant ‘Je ne rentre pas’, et c’était très bien assimilé.”
Retranscription Girondins4Ever
