[Interview Girondins4Ever] Frédéric Reculeau (La Roche Vendée) : “On voyait tous Bordeaux en capacité de mettre tout le monde d’accord, ce qui n’a pas été le cas”

Avant la rencontre retour entre le club des Girondins de Bordeaux et celui de La Roche Vendée, comptant pour la 27ème journée du championnat de National 2, nous nous sommes entretenus avec Frédéric Reculeau, entraîneur de cette équipe. Un échange encore une fois très agréable avec une personne sans langue de bois et sincère, qui pratique un beau jeu avec son équipe et qui reste invaincu depuis les matchs retours. L’objectif de fin de saison, la série d’invincibilité, le match aller perdu 1-0, le match à venir au Matmut Atlantique, les clés, la bataille pour la montée, la saison prochaine… Nous évoquons tout cela durant cet entretien.
Lors de notre entretien avant le match aller, vous disiez que les deux dernières saisons avaient été bonnes mais que celle-ci démarrait moins bien, notamment à cause des départs de joueurs importants. Finalement cette fin de saison semble bien meilleure ?
Oui. Je suis toujours sur la même idée de ce que nous avions dit il y a quelques mois, c’est-à-dire que notre début de saison était compliqué de par le départ de certains joueurs, des blessés. Puis forcément, les semaines et les mois passants, tout s’est plus ou moins remis dans l’ordre. Depuis Janvier on est sur une dynamique qui nous correspond plus.
Est-ce que désormais l’objectif est d’essayer de terminer sur le podium de ce groupe B ?
De toute façon, comme je le dis à chaque fois, on commence tous notre saison pour pouvoir être le plus performant possible. C’est vrai qu’il y a encore quinze jours voire une semaine, on parlait plus de maintien qu’autre chose. Depuis ce week-end on regarde un peu plus vers le haut, ayant enchaîné des matchs positifs ça nous permet à tous d’être plus sereins. On va essayer de finir du mieux possible, oui, forcément.
Vous n’avez plus perdu en championnat depuis le 26 Février dernier à Saumur (1-0). Depuis, ce sont 12 matchs en étant invaincus. Est-ce qu’on n’a pas de regrets que cela arrive un peu trop tard dans la saison ?
On n’a pas perdu sur les matchs retours. Je vous l’ai dit, de toute façon on savait qu’en début de saison ce serait compliqué. Si ça s’était bien mis, ça aurait été un miracle au vu des événements, entre les surprises et les départs qu’on n’avait pas forcément anticipés. Si ça s’était bien mis, ça aurait été plus que miraculeux. Maintenant la logique des choses fait que ça a été plus compliqué et on n’a pas su sur les premiers temps, trouver les leviers qu’il fallait pour pouvoir contrecarrer ça. Donc oui on a des regrets forcément, on aurait pu mieux débuter. Si on avait peut-être mieux anticipé ces départs, qui étaient difficilement anticipables, oui on aurait pu faire mieux. Maintenant on va se contenter de cette saison et essayer de finir au mieux. Ce sera encore une belle saison, ça nous permettrait de préparer la prochaine si on ne perd pas trop de joueurs, c’est surtout ça. On savait que ce serait une année de transition, maintenant à nous de nous en servir pour se projeter de la meilleure des façons. On sait très bien que chaque saison est différente mais celle-ci doit nous permettre de nous projeter sur la future.
Les Girondins de Bordeaux semblent désormais se diriger vers une deuxième saison en National 2. Avez-vous suivi leur parcours cette saison ?
Oui forcément. Comme tous les entraîneurs de la poule, je crois qu’on voyait tous Bordeaux en capacité de mettre tout le monde d’accord, ce qui n’a pas été le cas (sourire). Ça prouve que le foot, quel que soit le niveau, n’est pas si simple que ça. Bordeaux faisait peur à tout le monde mais quand tu es une équipe qui perd cinq fois de suite, ça veut dire que tu es une équipe qui rentre dans le rang. Je pense que ça a surpris beaucoup de monde, ça a permis, sur leur première ou deuxième défaite, aux autres de croire en leurs chances. Est-ce que l’absence chez eux d’un ou deux joueurs phares a fait que ça les a aussi un peu mis en difficulté ? Ca je n’en sais rien, mais ce que je sais c’est qu’ils sont passés à côté de leur championnat si on peut appeler ça comme ça. Je dis ça à mon niveau et de très loin. Maintenant on les prenait tous pour une équipe épouvantail, on avait tous peur de les rencontrer et se dire que c’est une équipe qui allait tracer son chemin tranquillement. C’est tout sauf le cas.

Avez-vous pu constater une nette évolution de l’équipe, malgré des passages à vide ?
Je n’ai pas regardé. Honnêtement, vu dans la situation où nous étions, j’étais plus à me préoccuper de ce qu’on allait devenir (sourire) plutôt que ce que les Girondins allaient devenir, vous vous imaginez bien. Donc non, honnêtement je ne vais pas vous mentir, je ne regarde pas les matchs des Girondins de Bordeaux chaque week-end pour savoir comment ils sont. On regarde les commentaires, on suit un peu la dynamique de chacun mais c’est vrai que quand ils étaient dans une dynamique assez négative, forcément ça a permis à d’autres de se relancer, des équipes qu’on rencontrait. Je m’occupais plus de notre situation à nous que celle des Girondins, même si forcément, on est tous en capacité de suivre cette équipe parce qu’on a tous été supporters de cette équipe pendant le temps qu’ils étaient en Ligue 1 ou en épopée européenne. Maintenant c’est un adversaire, on les affronte, ils sont en National 2. Forcément que l’intérêt de les suivre est moins important que comme si c’était en haut de l’échelle.
Lors de la 13ème journée, Bordeaux était venu s’imposer 1-0 à La Roche sur un but de Yanis Merdji. Quelle analyse faites-vous de ce match aller ?
C’était la période où on n’avait pas de réussite. Ils marquent sur un but où Merdji fait un contrôle de la main, on a deux penaltys non sifflés. C’est l’adversaire qui parle, mais on avait largement les moyens. On a rivalisé sur ce match-là. Ce n’était pas immérité mais ce n’était pas mérité que Bordeaux puisse partir avec les points au vu du match qu’on avait fait. On avait fait un match vraiment plein et on avait plus que rivalisé avec eux. On les avait mis en difficulté sur des situations où on avait pu quand même faire en sorte de pouvoir produire du jeu. Maintenant, sur leur pragmatisme et sur la qualité de certains joueurs, ils avaient réussi à prendre les points. Sur ce match-là, autant perdre contre Bordeaux ce n’est pas une tare, mais sur ce match-là on avait plus de regrets que d’être satisfaits d’avoir fait un bon match contre eux. On avait des regrets de ne pas avoir pris des points. Si Bordeaux n’était pas malheureux de repartir avec les trois points ? Malgré le respect qu’on avait pour eux, on est un adversaire donc on se donne la possibilité de croire en nos chances (sourire), on sait qu’on peut les battre. Je pense que sur ce match-là on avait fait ce qu’il fallait mais c’était la période où on était encore assez mal récompensés de nos efforts. Ça s’est inversé en janvier mais sur ce match-là on avait plus que rivalisé avec eux mais bon, ils étaient venus chercher les points. Ils étaient sur une dynamique où ils enchaînaient les choses intéressantes.
Vous allez donc découvrir le Matmut Atlantique et l’ambiance au sein de ce stade. Est-ce qu’on s’y prépare différemment d’un autre match de championnat ?
J’ai envie de vous dire que non parce que sur le contexte dernièrement, il y a encore quelques jours on pensait qu’on allait jouer à huis clos et sur un autre stade. Je vous dis que je voyais les têtes des joueurs qui étaient plutôt malheureux de se projeter sur un match dans un stade autre que le Matmut, face à des tribunes vides. Donc forcément ils se réjouissent suite à notre dernière victoire qui est assez conséquente puis suite à cette nouvelle positive, donc je pense qu’on va tous y aller avec de l’envie, une énergie nouvelle puisqu’on est dans une dynamique différente du match aller. Puis je pense que tous autant qu’on est, journalistes, supporters, joueurs, entraîneurs, on aime vivre des moments comme ça, jouer dans des stades comme ça, dans des ambiances comme celle qui va peut-être se présenter samedi. On s’y prépare, je pense que naturellement l’adrénaline va monter au fil des jours et quand on va arriver dans ce beau stade, forcément qu’il va se passer quelque chose à l’intérieur de chacun. On l’a tous vécu par le passé, par nos expériences personnelles mais forcément pour nous, cette année c’était le match à vivre parce qu’on savait que les conditions étaient différentes de toutes les conditions qu’on peut rencontrer chaque week-end (sourire). Ce mercredi matin on a fait une séance très traditionnelle, on se déplacera de façon très traditionnelle et on préparera ce match de la même façon qu’on peut préparer les autres.

Les joueurs bordelais sont déçus d’avoir échoué à Saint-Brieuc lors de la dernière journée, et veulent prendre les 12 derniers points en jeu. Comment se prépare-t-on pour ce qui ressemble à un match de gala ?
Si le contexte risque d’être compliqué ? On s’y attend de toute façon. On sait très bien que jouer à Bordeaux est tout sauf simple. Maintenant pour nous ce sont aussi des tests. Comme je vous l’ai dit, on est invaincus sur les matchs retours, on est dans une dynamique qui est la nôtre, qui est à la hauteur de ce qu’on est capables de faire actuellement. Donc jouer Bordeaux ça nous convient à ce moment-là parce que notre maintien est acquis. On va jouer une équipe bordelaise avec une obligation de faire bonne figure suite à leur dernier résultat donc on sait que ça ne sera pas simple mais ce sont des matchs comme ça que l’on veut jouer. Si on y était allé sans aucun enjeu puis y aller pour y aller, j’ai envie de vous dire est-ce que ça vaut le coup ? Alors que là, on sait qu’on va avoir fort à faire, que l’adversaire va vouloir se racheter comme vous dites, et va vouloir faire bonne figure face à son public. Donc si on prend une soufflée, on prendra une soufflée, si on fait le match, on fera le match. C’est à nous d’être à la hauteur et de ne pas avoir de regrets. Si on ne fait pas ce qu’il faut, on prendra la fessée qu’on devra prendre, puis si on fait ce qu’il faut, on sera en capacité de rivaliser. On y va avec beaucoup de tranquillité parce que ces types de matchs, on a envie de les jouer donc à nous de répondre à la hauteur de ce qu’on est capables de faire actuellement, quel que soit l’adversaire qu’on rencontre.
Tous les observateurs s’accordent à dire que le jeu de Bordeaux est trop stéréotypé. Est-ce plus facile pour un entraîneur expérimenté et qui connaît la division de faire déjouer Bordeaux ?
C’est ce qu’on avait fait au match aller. On savait qu’ils allaient beaucoup s’appuyer sur un jeu direct, sur Carroll, je ne vous apprends rien, de toute façon on le voit tous les week-ends. Donc s’appuyer sur le fait d’être en capacité de contre-verser ça face à leur arme, qui est quand même une arme puissante, mais on est en capacité de rivaliser. Puis derrière, apporter autre chose, jouer au foot et ne pas forcément être un bloc compact à attendre l’erreur de l’adversaire. On avait voulu jouer et on ira à Bordeaux pour jouer. Tant qu’on est en capacité de le faire, on sera en capacité de les mettre en difficulté parce qu’ils rencontrent beaucoup de blocs bien compacts. S’ils font des assauts assez forts et qu’ils nous imposent le fait d’être regroupés, on le fera, pas par volonté mais parce qu’on y sera obligés. Maintenant, notre volonté est d’aller jouer au foot et de montrer justement qu’on est capables une fois de plus, de rivaliser face à l‘adversaire. Surtout de mettre nos principes de jeu en place, quel que soit l’adversaire. Maintenant je vous le dis, il faudra qu’on soit en capacité de le faire. J’y crois, maintenant ça dépendra de ce que notre adversaire du jour aura envie de nous imposer aussi.
Quelles seront les clés pour réussir un grand match face aux Girondins ?
Je vous l’ai dit, être en capacité d’imposer quelque chose à cet adversaire. Si on subit, je ne vous apprends rien, on va à l’extérieur donc si l’équipe subit, elle a peu de chance de pouvoir ramener quelque chose. Alors que là, on va y aller avec beaucoup de convictions, beaucoup de confiance actuelle parce que les joueurs sont en pleine confiance. Maintenant on ne va pas surjouer, on ne va pas y aller en manquant d’humilité. On sait qui on va affronter, on sait les conditions, on sait le contexte, à nous justement de bien l’appréhender puis de livrer le match qu’on a envie de livrer.
De votre point de vue, la montée se joue désormais entre Saint-Brieuc et Saint-Malo ?
Ah… Les Herbiers jouent à Bourges ce week-end. Si Les Herbiers vont chercher des points à Bourges, ça peut être un trouble fait. Maintenant, Saint-Brieuc est quand même bien engagé. Ils auraient, s’ils avaient deux ou trois points, la pression du premier avec deux ou trois points. Là, ils ont quand même un matelas assez confortable. Cela ne veut pas dire que c’est acquis mais j’ai envie de vous dire que la pression est moins importante quand on a un matelas qui est aussi important qu’ils ont actuellement, que si on a un ou deux points. Quand on a un ou deux points on a toujours peur de faire des erreurs et on pense plus à ne pas faire d’erreurs plutôt qu’à jouer. Là, avec ce qu’ils ont, je pense qu’ils vont rester dans leur dynamique. Maintenant rien n’est acquis mais je pense qu’ils sont dans une situation plus que favorable.
Estimez-vous que c’est un échec pour Bordeaux de ne pas monter, avec un tel budget ?
Sans juger le budget et l’effectif, je pense que ne serait-ce que par son nom et l’aura qu’a ce club-là, toute la crainte qu’ont eu tous ces adversaires cette année, je pense que oui, c’est un échec. Maintenant je ne suis pas en interne, je ne sais pas ce qui a manqué, je ne sais pas ce qui a été bien ou mal fait donc je ne suis pas en droit et je ne suis pas en mesure de juger. Pour moi c’est vrai que de l’extérieur, je me dis que ce n’est pas logique que Bordeaux ne soit pas à la première place dans notre groupe et ne soit pas en capacité de monter. En tant que français j’ai envie de dire que cette équipe-là n’est pas à son niveau. Malgré tout ça prouve que si elle finit à la 2ème, 3ème, 4ème, 5ème ou 6ème place, ça veut dire que ce n’est pas si simple que ça le foot. On a beau s’appeler Girondins de Bordeaux ou un autre nom, tout se joue sur le terrain et il faut être en capacité de rivaliser. Actuellement, maintenant tous les clubs travaillent bien, tous les clubs se professionnalisent et tout le monde est en capacité de battre tout le monde. On le voit pendant la Coupe de France, le nombre d’équipes amateures maintenant qui sont en capacité d’arriver dans des tours assez surprenants. Donc oui, pour moi c’est une surprise honnêtement, à mon niveau c’est une surprise. Maintenant je vous le dis, il y a sûrement des éléments qui caractérisent cet échec, si on peut appeler ça un échec. Pour moi c’est un échec parce que ça reste les Girondins de Bordeaux. Forcément je ne les mets pas dans la même case que nous et d’autres. Maintenant il y a sûrement des explications et le problème c’est qu’on se projette sur la saison prochaine et on se dit qu’on a de fortes chances d’être dans le même groupe et là par contre, ils ne feront pas deux fois la même erreur. Au niveau des ambitions, ça risque d’être un petit peu revu à la baisse si cette équipe-là, ce club-là, est en capacité de se servir de cette première année et de s’armer pour qu’elle ne soit pas embêtée du tout l’année prochaine. C’est vrai que ça va être un facteur important pour notre projection sur la saison future, ça c’est sûr.
Justement est-ce finalement une bonne chose de probablement retrouver Bordeaux en N2 la saison prochaine, qui fera sans doute office d’épouvantail en ayant cette fois le temps de recruter et de se préparer ?
Pour nous ce n’est pas une bonne nouvelle. Maintenant, la saison qu’ils ont vécue, ils vivront la même l’année prochaine parce qu’ils seront attendus partout, il y aura de l’effervescence. C’est un match de gala à chaque fois qu’ils vont dans un stade à l’extérieur. Mais c’est aussi le fait que certains joueurs, certaines équipes se révèlent et n’ont rien à perdre. Je vois les défaites qu’ils ont eu dans certains clubs qui sont mal classés, ça veut dire que l’année prochaine ils peuvent aussi les subir. Il y aura des moments forts, il y aura des moments qu’il faudra maîtriser dans la saison parce qu’on ne peut pas vivre toute une saison tambours battants, quoique, s’ils le font tant mieux pour eux. Mais on sait que pour eux ce ne sera pas simple. Pour nous ce sera une saison qui sera un peu galvaudée sur le fait que les Girondins repartiront en N2. La deuxième année ne sera pas plus simple pour eux, même s’ils ont le temps de se préparer, ou alors il faudra vraiment qu’ils aient une préparation et un recrutement de fous furieux (sourire). S’ils pensent qu’ils vont faire la saison actuelle avec un recrutement, je ne sais pas comment il a été fait et je n’ai pas de jugement, peut-être à l’arrache parce que ça s’est fait au dernier moment…
Pour vous répondre, le club a dû recruter en urgence plus de 20 joueurs en une dizaine de jours.
Il faudra quand même qu’ils soient très armés parce que la N2 reste la N2, elle se professionnalise. Quand on voit la N1 qui est quasiment une Ligue 2, la N2 va devenir une N1 va devenir de plus en plus forte. Quand on voit la N1 maintenant… La N2 a trois groupes, elle a été réduite à trois groupes donc forcément, ça réduit le potentiel. Maintenant on est dans l’élite et dans la qualité et tous les clubs sont en capacité de recruter et d’avoir un effectif de haut niveau. Donc ça ne sera pas simple, sortir de ces divisions c’est ce qu’il y a de plus dur. Il faudra qu’ils s’en sortent, qu’ils aillent en N1, qu’ils vivent leur petit bonhomme de chemin. Mais tant mieux parce que je préfère jouer contre Bordeaux l’année prochaine que d’autres équipes sans les juger. Même si c’est vrai que ça tue un peu le championnat mais rien n’est fait d’avance. Il faudra qu’ils soient performants, il faudra quand même performer. Le PSG court après la Ligue des Champions depuis des années, si c’était si simple que ça ils l’auraient déjà en poche, ce n’est pas le cas. Pour les Girondins, il y aura des moments euphoriques mais il va y avoir des moments plus compliqués je pense donc il faudra bien les négocier. Mais on n’est pas rendu là.
Est-ce qu’on vous retrouvera à la tête de La Roche la saison prochaine ou aspirez-vous à d’autres opportunités après trois saisons ici ?
J’ai envie de vous dire que la logique fait que je suis sous contrat et donc que ça continue. Maintenant on est tous pareil, on aspire tous à mieux donc si ça se présente, pourquoi pas. Mais pour l’instant, il y a plus de chances que je sois à La Roche-sur-Yon qu’ailleurs.
Un Grand Merci à Frédéric Reculeau pour cet échange et sa disponibilité, nous lui souhaitons une bonne fin de saison.