Christophe Bonnet : “L’UBB a bénéficié en fait d’un phénomène de vases communicants quand les résultats des Girondins de Bordeaux se sont effondrés”
Quand les Girondins de Bordeaux faisaient un peu plus de 5000 spectateurs au Matmut Atlantique face à La Roche Vendée Foot, l’Union Bordeaux-Bègles faisait le plein à Chaban Delmas face à La Rochelle deux heures plus tard. Il faut dire que l’affiche et le professionnalisme, en plus du jeu développé, penchent, très honnêtement, pour le rugby ces derniers temps.
Pour Sud Ouest, Christophe Bonnet, maître de conférences à la faculté de sciences et techniques des activités physiques et sportives à Bordeaux, a répondu à la question de savoir si l’UBB était plus fusionnel désormais avec la ville. C’est à ce moment-là que le comparaison avec les Girondins de Bordeaux se fait tout naturellement.
“Il y a un engouement, c’est certain. Le nombre d’abonnés est passé de 8 000 en 2021-2022 à plus de 17 000 en 2024-2025, et l’UBB joue quasiment tout le temps à guichets fermés. On voit de plus en plus de gens qui portent des tenues du club et, pour ce que j’en sais, ses réseaux sociaux sont de plus en plus suivis. L’UBB a bénéficié en fait d’un phénomène de vases communicants quand les résultats des Girondins de Bordeaux se sont effondrés. Les gens soutiennent l’équipe qui gagne. Le même phénomène bénéficie aux Boxers en hockey sur glace : la patinoire est toujours pleine. Surtout depuis le titre de vice-champion de France en 2024”.
