Benoît Trémoulinas : “Saint-Etienne fonctionnait très, très bien à l’époque, notamment dans le vestiaire, par rapport aux salaires. Il y avait un salary-cap”

    Dans L’Equipe de Greg, Benoît Trémoulinas, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et maintenant consultant, s’est exprimé après les déclarations de Philippe Diallo sur la LFP qui pourrait disparaître. Il est question de “Créer une sorte de Premier League à la française” ainsi que la création d’une société commerciale des clubs.

    Si c’est un coup de tonnerre ? Ouais. Ça bouge enfin. Après, est-ce que ça va être vite validé ? Parce que j’ai entendu ‘Assemblée’, ‘Sénat’… Puis est-ce que ça va être validé ? Si ce n’est pas validé, comment ça se passe ? Il y a quand même pas mal de questions sur ce côté-là. J’ai aussi vu qu’il pourrait y avoir un encadrement de la masse salariale, un encadrement de l’effectif aussi. La masse salariale c’est important parce qu’il y a des clubs qui donnaient des salaires mirobolants à certains joueurs. Après, je ne jette pas la pierre à tous les présidents parce que souvent, ces présidents voulaient garder ces joueurs-là parce qu’ils étaient transférables dans les quatre coins de l’Europe. Souvent on veut garder ces joueurs-là, et par le biais de l’argent, de gros salaires, on les garde. Mais franchement ça a été une erreur. Moi j’ai connu le club de Saint-Etienne, j’ai été prêté quatre mois là-bas. Saint-Etienne fonctionnait très, très bien à l’époque, notamment dans le vestiaire, par rapport aux salaires. Il y avait un salary-cap qui était à 80 000 euros brut et ensuite c’étaient des primes. Souvent, on avait des primes sur des gros matchs. Combien ? Ca pouvait aller jusqu’à 3 000 à 5 000 euros la victoire. C’était raisonnable parce que je me souviens que dans d’autres clubs c’était beaucoup plus. Et en fin de saison, suivant le classement on pouvait monter à 80 000, 100 000, 150 000 euros, ça fonctionnait très bien parce que dans le vestiaire on savait que tout le monde était quasiment… du moins il y avait 12-13 joueurs qui étaient à ce salaire-là, puis les jeunes qui étaient beaucoup plus bas. Forcément il y avait un bien-être qui était plutôt pas mal dans le vestiaire.”

    La Chaine L’Equipe

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