Dans moins de dix jours, le 27 mai, nous saurons si le plan de continuation présenté par les Girondins de Bordeaux au Tribunal de Commerce sera accepté, ou non. Ces derniers jours, la Mairie et la Métropole se sont opposées au plan de Gérard Lopez, exigeant que les loyers du centre d’entrainement du Haillan et du stade Matmut Atlantique soient remboursés.

Depuis le départ ou presque, l’argument premier des supporters ou observateurs, concernant le fait que Gérard Lopez ne lâche/vende pas le Club, est qu’il souhaite récupérer sa mise. Pourtant, face à la presse, le Président et Propriétaire des Girondins de Bordeaux a assuré que ce n’était pas le cas, et qu’il avait fait une croix dessus. Seulement, il y avait toujours cette clause de retour à meilleure fortune, UI pouvait mettre en doute la parole présidentielle. Gérard Lopez s’est toujours défendu de ce genre de clause, expliquant qu’il ne s’agissait uniquement d’un moyen pour négocier avec un potentiel acheteur.

Mais alors, qu’en est-il des 42 millions d’euros de dettes envers Gérard Lopez, dans ce plan de continuation ?

Sud Ouest nous apprend que contrairement à ce que l’on aurait pu croire, Gérard Lopez, au sujet de cette dette de 42 millions d’euros, s’est mis an même niveau que tous les autres créanciers, à savoir 10%. Cela signifie que si son plan de continuation est homologué par le Tribunal de Commerce, il ne touchera que 4.2 millions d’euros. Evidemment, s’il arrive à remettre le Club au niveau professionnel, nul doute qu’il se “payera” avec sa vente. Le quotidien sportif précise que deux clauses de retour à meilleure fortune ont fait leur apparition dans le plan.

• En cas de montée en Ligue 2 d’ici 2033, ou montée en Ligue 1 d’ici 2035, les créanciers – dont Gérard Lopez – passeraient de 10% à 30%.
• En cas de vente avant 2035 contre 80 millions d’euros, l’on passerait de 10% à 20%, mais pas Gérard Lopez qui prendrait le delta de 10% à ses frais.

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