Pierre Hurmic : “Il y a encore un public pour le foot, même si le club se porte mal en ce moment”

Dans Le Parisien, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a évoqué l’essor de l’Union Bordeaux Bègles dans sa ville, à l’inverse des Girondins de Bordeaux qui connaissent un creux au niveau de leur statut et de leurs résultats.
« Depuis que Laurent Marti a repris le club, il a brisé tous les plafonds de verre un à un. Les jours de match, c’est toute une ville qui ressent et entend la ferveur avec ce stade construit en son centre et les spectateurs qui y viennent à pied. On dit que le foot et le rugby ont joué les vases communicants. C’est en partie vrai. Le 12 avril dernier par exemple, l’UBB disputait son quart de finale de Coupe d’Europe contre le Munster à Chaban-Delmas à guichets fermés et dans le même temps, les Girondins jouaient un match de National 2 au Matmut Atlantique devant 16 000 personnes. Cela veut dire qu’il y a encore un public pour le foot, même si le club se porte mal en ce moment. »
François Grenet, l’ancien défenseur des Girondins, sur le même thème, évoqua les trajectoires opposées des deux clubs.
« Les gens ont besoin d’authenticité, d’un retour à des valeurs fondamentales et on retrouve ça dans le rugby avec l’UBB. Tout le monde pousse pour qu’ils rapportent un titre qu’ils méritent mais, quel que soit le résultat, ce sera une progression, un pas de plus pour eux […] Le rugby a remplacé le foot dans le cœur des Bordelais ».
