Pierre Hurmic : “Cela n’assure pas, loin de là, le paiement de nos créances, mais en tout cas c’est un meilleur respect que ce qui avait été initialement envisagé”

    Sur TV7, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a été invité à expliquer pourquoi la Mairie par son intermédiaire, et la Métropole par l’intermédiaire de Christine Bost, ont aussi le ton la seconde dernière à l’encontre du Président et Propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez.

    « Les créances que nous représentons, sont des créances publiques, c’est-à-dire que c’est l’argent du contribuable. C’est pour cela que nous avons décidé de contester les classes qui avaient été proposées initialement, en disant ‘nous sommes des créanciers publics’, et nous n’étions pas du tout considérés comme cela. Nous voulons être considérés au même titre que l’Etat, et c’est ainsi que nous avons contesté le classement. Ainsi, deux classes particulières ont été créées, une pour la Métropole, l’autre pour la ville de Bordeaux. Nous reconnaissons ce caractère de créancier public. Alors, cela n’assure pas, loin de là, le paiement de nos créances, mais en tout cas c’est un meilleur respect que ce qui avait été initialement envisagé. Ce que nous défendons, ce ne sont pas des créances de collectivités, c’est de l’argent public, l’argent du contribuable, et il n’est pas admissible que nous passions un peu après tout le monde, après Fortress, après d’autres créanciers. C’est pour ça que nous avons durci le ton vis-à-vis des propositions de Gérard Lopez ».

    Retranscription Girondins4Ever