Christophe Dugarry : “Ils ont eu peur, et ils ont eu les pieds qui ont tremblé toute la partie parce que l’adversaire était trop fort. Ils ont été collés au mur”

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    Sur RMC, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux désormais consultant, Christophe Dugarry, a répondu à la question de savoir s’il avait déjà vu une finale avec une démonstration telle que celle du Paris Saint-Germain contre l’Inter Milan.

    « Non, je n’ai jamais vu ça. On dit toujours à la fin d’une finale, peu importe la qualité du jeu, ce qui compte c’est qu’il faut la gagner. Après, le reste… Et c’est vrai que si le Pars Saint-Germain avait gagné 1-0 avec un match moyen ou sur un match médiocre, personne n’aurait parlé de la qualité du jeu, tout le monde s’en serait fiché. Mais là, ça a tellement été exceptionnel, ça a tellement été une leçon… Je suis stupéfait par la qualité technique des joueurs, sincèrement. Je trouve ça incroyable. La qualité des contrôles, des déviations, les contrôles orientés dans le sens du jeu… Le premier but, ce que fait Désiré Doué, c’est incroyable. Arriver à faire ce contrôle en pleine course, arriver à se redresser, prendre l’information car tu es dans la zone la plus compliquée car il y a de la densité et beaucoup de monde, puis réaliser le geste juste, en claquant cette passe intérieur pied droit entre deux italiens… Il faut la faire cette passe, il ne faut pas mettre une chique molle… C’est remarquable, et ça a été ça tout au long de la partie ».

    Cependant, il faut aussi dire que l’Inter n’a pas répondu présent.

    « Après, bien évidemment, on peut parler de l’Inter Milan, et on n’a pas retrouvé l’équipe qui a balayé le Bayern, qui était invaincue face au Barça. On n’a pas retrouvé ses qualités, son agressivité, son volume de course, la qualité technique de son milieu de terrain… J’ai vu tellement de fautes techniques que c’était parfois effrayant, et un peu irréel… Il y a certainement quelque chose d’irréel, quelque chose qu’on n’imagine pas… L’Inter avait peur de ce Paris Saint-Germain, et certainement qu’ils ont eu les pieds qui tremblaient… Ils ont vu dès le départ qu’ils allaient prendre des vagues, que ça arrivait de partout… A aucun moment ils ont gardé leur sang-froid et à garder des ballons. Je pense qu’ils ont eu peur, et ils ont eu les pieds qui ont tremblé toute la partie parce que l’adversaire était trop fort. Ils ont été collés au mur sincèrement. Je mets la faiblesse de cet Inter sur ça, sur la peur du Paris Saint-Germain qui les a submergés ».

    Retranscription Girondins4Ever

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