Benoît Trémoulinas : “Cela démontre aujourd’hui que Dembélé est l’attaquant complet que chaque entraîneur aimerait avoir”
Dans L’Equipe de Greg, Benoît Trémoulinas, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et maintenant consultant, s’est exprimé après les déclarations de Lamine Yamal en conférence de presse avec l’Espagne. Il pense notamment que le Ballon d’Or se jouera jeudi avec ce match de Ligue des Nations entre la France et l’Espagne, et que le meilleur entre lui et Ousmane Dembélé devra être choisi.
“Je trouve que la communication est bonne. Ce n’est pas présomptueux, là il répond à la question sous une bonne formule. Ça peut faire sourire, ça peut faire rigoler. Yamal a quand même marqué les esprits cette année. Je ne parle même pas de la demie (face à l’Inter Milan) mais toute la saison il a marqué les esprits. Si Vinicius avait aussi marqué les esprits la saison dernière ? Je vous dis ce que je pense, aujourd’hui il a marqué les esprits parce que oui, il a été très bon face à l’Inter, exceptionnel, puis lors des Clasico. Il les a quasiment gagnés à lui tout seul et avec des gestes de grande classe. Après il y a Ousmane Dembélé, et ce qu’il a montré cette saison c’est ce que tout entraîneur aimerait dans son équipe. C’est-à-dire un numéro neuf exceptionnel parce qu’il a répondu et coché toutes les cases. Il a été décisif en tant que buteur, il a été décisif en tant que passeur et il a aussi été décisif dans le pressing, le replacement, en tant que leader. Ça a été un relai pour cette équipe. A chaque fois je ressors cette phrase, lorsque vous êtes dans une équipe comme le Paris Saint-Germain et qu’entre guillemets votre star de l’équipe c’est Ousmane Dembélé, qu’à la première seconde vous le voyez faire un sprint à haute intensité de 50 mètres pour presser le gardien, vous vous dites derrière qu’il est chaud et qu’il faudra aussi se mettre au niveau. Il insuffle tout ça, il emmène tout le monde avec lui et il a fait ça quasiment toute la saison. Donc ça démontre aujourd’hui que Dembélé est l’attaquant complet que chaque entraîneur aimerait avoir. Et malgré tout, en finale (de Champions League) c’est deux passes décisives !”
Retranscription Girondins4Ever
