Thomas Cazenave : “Il n’y a aucun intérêt à continuer de taper sur ce stade, à moins que vous décidiez de prendre une pelleteuse, d’aller le démolir demain…”

Lors du dernier Conseil de la Métropole, sur sur le sujet de la reprise de la gestion du stade Matmut Atlantique en régie publique à partir du 1er août 2025, Fabien Robert, élu à la Métropole, a interpellé Pierre Hurmic, notamment sur l’une de ses promesses de campagne avait d’être élu maire.
« En 2020, Pierre Hurmic promettait la vente du stade. Je comprends que son intervention ait été teinté d’une certaine gêne. C’était une promesse forte, réitérée dans les médias. Non seulement le stade n’est pas vendu, mais il est aujourd’hui pleinement intégré au patrimoine public, sous la gestion directe de la Métropole. Il y a donc loin de la promesse aux actes. Et à quel prix ? Au prix d’un transfert de charges, alors que notre dette augmente fortement et que notre capacité d’autofinancement diminue. En conclusion, loin du stade bashing, au nom de notre groupe nous regrettons l’absence de cette solution pragmatique de renégociation du contrat, comme cela était possible. Nous voulons faire confiance à la Métropole qui dit qu’elle va assurer, mais on engage aujourd’hui le stade, qui est un actif précieux, sur un chemin que nous considérons comme assez risqué et très incertain ».
Thomas Cazenave a également interpellé le maire de Bordeaux.
« Dernière remarque à l’intention de Pierre Hurmic qui continue de taper dessus… Bon, c’est le fonds de commerce de Pierre Hurmic de taper sur ce stade… J’étais beaucoup plus convaincu quand on dit que cela fait partie du patrimoine métropolitain, etc… Je trouve qu’il n’y a aucun intérêt à continuer de taper sur ce stade, à moins que vous décidiez de prendre une pelleteuse, d’aller le démolir demain en disant ‘ça y est, je me suis débarrassé de ce grand stade’. Il est là, assumons-le, cessez de dire qu’il est trop grand… Ce stade est magnifique, ce stade est d’intérêt métropolitain, à nous de le développer et de faire preuve d’imagination. Mais honnêtement, ce type de discours est parfaitement contreproductif ».