Grégory Coupet : “S’il n’avait pas eu la conviction de ce qu’il faisait, je n’aurais jamais pu faire la carrière que j’ai faite à Lyon”

    Photo : Jean Michel Bancet / Icon Sport – Photo by Icon Sport

    Sur Europe 1, l’ancien entraineur des gardiens des Girondins de Bordeaux, Grégory Coupet, a évoqué ses souvenirs avec Bernard Lacombe.

    « D’abord, Bernard, c’est lui qui avait la conviction de me recruter à Lyon. Il est allé chercher un petit gardien stéphanois qui jouait en deuxième division depuis six mois. S’il n’avait pas eu la conviction de ce qu’il faisait, je n’aurais jamais pu faire la carrière que j’ai faite à Lyon. Cela n’a jamais été très facile car il fallait passer derrière Pascal Olmeta. Je suis arrivé en plus en janvier. On a eu une relation assez privilégiée, parce qu’il était toujours là pour me rassurer, me réconforter, car lors des trois premiers matches, on a pris neuf buts… Dans les coursives, ça devait parler et jazzer fort, même à la direction. Mais Bernard était convaincu que j’étais l’homme de la situation, et il a toujours fait en sorte de me transmettre sa confiance, ce qui m’a permis de faire les onze années et demi à Lyon de la plus belle des manières »

    L’ancien bordelais ajouta.

    « L’histoire est longue, donc oui, et c’était loin d’être gagné d’avance. Mais c’est vrai que Bernard avait la faculté de faire aimer son club déjà, et ça c’était une chose importante. Après, c’était un amoureux des footballeurs. A sa manière, et de façon plutôt franche et directe, il était toujours là pour aider, pour rassurer, pour guider beaucoup aussi. Il faisait en sorte de faire comprendre aux footeux qui arrivaient à l’OL comment fonctionnait le club et comment était la mentalité à la lyonnaise. Il m’a tranquillisé, même s’il savait que ça allait être compliqué pour moi au départ ».

    Et il était drôle en plus…

    « Oui, il était incroyable… Il était profondément amoureux des sportifs et des footballeurs. Il avait toujours des anecdotes de ce qui lui était arrivé. Je lui parlais souvent des gardiens, et les duels qu’il avait pu vivre avec les gardiens. Il jouait à une autre époque, où les duels étaient beaucoup plus durs encore, et c’était moins analysé en vidéo. Mais c’était aussi un dur à cuire, et il en rigolait aussi beaucoup. Il disait ‘j’en ai pris beaucoup, mais j’en ai mis pas mal aussi ‘ (rires) ».

    Retranscription Girondins4Ever

    (Photo by Alexandre Dimou/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon sport – Photo by Icon Sport