Le beau message de Younousse Sankharé à Jocelyn Gourvennec : “Vous êtes le meilleur coach que j’ai eu”
Sur RMC, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Younousse Sankharé, a tenu à laisser un message à son ancien coach, Jocelyn Gourvennec.
« On a passé des moments ensemble, on a gagné une Coupe de France. On a fait la Coupe d’Europe aussi ensemble. Puis ensuite, je suis parti avec vous à Bordeaux. On a beaucoup travaillé ensemble, on a passé des bons moments, et je vous en remercie. Pour moi, vous êtes le meilleur coach que j’ai eu. Vous êtes celui qui m’a le plus compris. Pour ça, vraiment, je vous remercie beaucoup. Vraiment. J’espère que tout ira bien pour vous, que vous retrouverez un club. Vous êtes dans mon cœur coach, on est ensemble ».
Il y eut évidemment la réponse de Jocelyn Gourvennec.
« Ça me touche beaucoup ce qu’il dit. Qu’il dise que je suis celui qui l’a le mieux compris, je pense que c’est important. On a affaire à des joueurs et des jeunes joueurs, et même quand on a 27-28-29 ans, c’est encore jeune. On connait le joueur, mais il faut aussi connaitre l’individu, connaitre sa vie, et il faut savoir ce qu’il a en tête. Je pense que si j’ai une qualité forte, c’est celle de savoir exactement ce qu’un joueur a en tête quand il est jeune, quand il arrive à maturité, quand il est ancien, parce que j’ai vécu ça. J’ai à peu près tout vécu dans le foot, en tout cas de ce que peut vivre un joueur dans le haut et le bas. Quand un joueur n’est pas bien, je pense que j’arrive vraiment à me mettre dans sa tête, et à gagner un petit temps pour avoir la bonne attitude. Quand on est entraineur, on est là pour aider les joueurs, les faire progresser ainsi que l’équipe, et c’est tout le monde qui en profite, le club d’abord. Pour revenir à Younousse, il y avait une belle petite bande de lascars entre lui, Mustapha Yatabaré, Ladislas Douniama, et j’en passe. Ce que j’ai aimé avec ces gars-là, c’est qu’ils aimaient le foot. Il fallait les serrer un peu. C’est aussi ça la vie d’un entraineur avec ses joueurs. Il y a des choses en extrasportif dont on ne peut pas parler parce que c’est la vie privée de chacun, mais dans tous les clubs j’ai vécu des moments difficiles pour des joueurs que j’essaye de régler. Là, on sort du terrain, mais si tu ne fais pas ça à un moment donné, tu ne vas pas le récupérer sur le terrain. C’est un tout, et c’est ce qui est riche dans la relation avec les joueurs ».